Les résultats de cette recherche ont été publiés sur le site d’actualité Mashable.
Des géophysiciens britanniques ont constaté que la longueur d’une fissure parcourant la barrière de Larsen C en Antarctique a augmenté de 22 kilomètres au cours des six derniers mois.
A en croire les scientifiques, la barrière de Larsen se fissure en 2016 plus rapidement que pendant les années précédentes. Si cette fissuration se poursuit, au moins 10% du glacier pourrait se détacher et partir à la dérive.
Ainsi, un glacier géant, dont la surface atteindrait environ 6.000 kilomètres carrés — soit un dixième de l'Ecosse — voguerait au large de l'océan Antarctique, supposent les scientifiques, sans toutefois préciser quand cette catastrophe naturelle pourrait avoir lieu.
Rappelons que la barrière de Larsen, un glacier vieux de 150 000 ans, fond à vue d'œil en raison du réchauffement climatique.
En 2002, la Larsen B s'était désintégré en l'espace de 6 semaines. Cette barrière de glace, vieille d'au moins 150 000 ans, protège les grands glaciers de l'Antarctique. La destruction du segment B a été une véritable catastrophe, d'autant plus que le segment A avait succombé le premier en 1995 et que le segment C pourrait bientôt suivre le mouvement.
Les résultats de cette recherche ont été publiés sur le site d'actualité Mashable.