la France est soupçonnée d’avoir voulu détourner l’attention des attaques chimiques menées à Alep
Le représentant syrien à l’Onu a accuse les services de renseignement français d’être responsables du bombardement au gaz sarin qui s’est produit il y a trois ans dans la Ghouta orientale en 2013.
L'attaque à l'arme chimique qui a frappé la région de Damas en 2013 a été organisée par le renseignement français, a déclaré Bachar al-Jaafari,, cité par le quotidien britannique The Independent.
Selon le responsable syrien, celle-ci s'inscrivait dans un projet visant à détourner l'attention des inspecteurs de l'Onu chargés d'examiner l'utilisation d'armes chimiques lors d'un autre incident, imputé aux rebelles.
"L'utilisation d'armes chimiques dans la région de Damas était destinée à empêcher Oke Selstrem (chef du groupe des inspecteurs, ndlr) de se rendre à Alep, car (la France, ndlr) savait qui avait utilisé des armes chimiques à Alep", a indiqué M. al-Jaafari.
Il faisait allusion a l’attaque qui a été faite à Khan al-Assal et qui a coûté la vie a au moins 16 personnes, selon la version officielle
"Ils voulaient empêcher Selstrem d'atteindre Alep par tous les moyens, de ce fait, ils ont utilisé des armes chimiques à Damas, avec l'implication du renseignement français", a-t-il poursuivi.
Le représentant français auprès des Nations unies a de son côté qualifié les accusations d'absurdes.
L'attaque chimique survenue le 21 août 2013 dans la Ghouta orientale (terres cultivées qui entourent la capitale syrienne et qui constituent une oasis dans le désert de Syrie, ndlr) a coûté la vie à environ 1.500 personnes, selon les sources de l’opposition syrienne, mais à 355 selon Médecins sans frontières.
Avec Sputnik