15-11-2024 12:22 PM Jerusalem Timing

La France reparle du risque d’une "attaque préventive" contre l’Iran

La France reparle du risque d’une

Cette attaque serait menée par les pays qui refusent que Téhéran se dote de l’arme atomique.

L'ambassadeur de France à l'ONU a prévenu à son tour que l'Iran s'exposait à une attaque préventive s'il
poursuit son programme nucléaire, menée par le ou les pays, qu'il n'a pas nommés, qui refusent que Téhéran se dote de l'"arme atomique".

Le diplomate, Gérard Araud, a repris mardi lors d'un colloque les termes déjà utilisés fin août par le président français Nicolas Sarkozy sur le risque d'une telle "attaque préventive" et la grave crise qui s'ensuivrait.

"A titre personnel, je suis convaincu que des pays n'accepteront pas la perspective" d'un Iran en possession d'armes nucléaires, a déclaré l'ambassadeur, en réponse à une question.


Le diplomate, qui au cours de sa carrière a été chargé des affaires  stratégiques au ministère français des Affaires étrangères et a été notamment en poste en « Israël », a prétendu que ce risque de conflit était la raison même
pour laquelle un groupe de six puissances (France, Allemagne, Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni et Russie) essayaient de négocier avec l'Iran.


"Si nous échouons à négocier aujourd'hui avec les Iraniens, le risque d'une intervention militaire est élevé", a estimé Araud, sans identifier le ou les pays susceptibles de frapper l'Iran.

"L'opération" en question serait très complexe. Et elle aurait des conséquences désastreuses dans la région", a ajouté l'ambassadeur français.


Le 31 août, devant la conférence annuelle des  ambassadeurs de France, le président Sarkozy avait déjà averti l'Iran de la possibilité d'une "attaque préventive", sans citer lui non plus les pays tentés par l'option militaire.


L'Iran avait vivement protesté auprès de l'ONU contre ces déclarations et indiqué son intention de "prendre toutes les mesures défensives qui s'imposent pour se protéger".