22-11-2024 05:05 AM Jerusalem Timing

Nouvelles cyberattaques aux USA: Washington pointe du doigt la Russie

Nouvelles cyberattaques aux USA: Washington pointe du doigt la Russie

Selon certains experts américains en matière de cybersecurité, APT 29 serait de mèche avec les services de renseignement russes. Des allégations qui ont été à plusieurs reprises démenties par Moscou.

Les mêmes hackers qui ont piraté la boîte courriel du Parti démocrate des Etats-Unis auraient piraté plusieurs centres de recherche à Washington.

 Cette cyberattaque, précise le site Defense One, visait principalement les centres analytiques "spécialisés sur la Russie". Du moins, c'est ce qu'estime le PDG de l'entreprise américaine Crowdstrike, Dmitri Alperovich. Selon lui, les hackers ont pris pour cible au moins "cinq organisations et dix spécialistes en la matière".

Concernant les coupables présumés, M. Alperovich n'hésite pas à accuser le groupe de hackers Cozy Bear, connu aussi sous le nom d'APT 29. Il est à noter que le même groupe, d'après les autorités américaines, aurait récemment piraté le serveur du Parti démocrate US.

 Selon certains experts américains en matière de cybersecurité, APT 29 serait de mèche avec les services de renseignement russes. Des allégations qui ont été à plusieurs reprises démenties par Moscou.

 Le 22 juillet, soit trois jours avant l'ouverture de la convention démocrate, WikiLeaks a publié près de 20.000 messages piratés des comptes de sept responsables du parti démocrate, échangés de janvier 2015 à mai 2016.

Après leur publication, Moscou a été accusé par des responsables du parti d'avoir cherché à influencer la campagne électorale américaine en faveur de Donald Trump en orchestrant cette fuite. Les courriels publiés vendredi par WikiLeaks montrent notamment la méfiance et le mépris de responsables du parti pour Bernie Sanders, l'ex-rival de Mme Clinton pour la primaire démocrate.


 La cyberattaque contre la BBC revendiquée par des hackers anti-Daech Furieuse de cette publication qui jette une ombre sur le début de la convention démocrate à Philadelphie, l'équipe Clinton avait contre-attaqué en laissant entendre que la Russie pourrait être à l'origine de ces fuites de courriels volés par des pirates soupçonnés d'être liés aux autorités russes, sans toutefois présenter de preuves tangibles.

 "Il n'y a aucune preuve à l'appui" de ces accusations, a par ailleurs assuré de son côté le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, dans une interview diffusée par la chaîne américaine NBC, dénonçant une "manœuvre de diversion de l'équipe Clinton".