Entre temps, plusieurs groupes de défense des droits de l’homme se mettent déjà au pied de guerre en Iran, malgré le fait que les autorités locales indiquent que la vie privée des utilisateurs sera respectée.
Les critiques y voient le moyen de resserrer le contrôle des autorités sur l'utilisation d'Internet, d'isoler davantage les Iraniens et de juguler la liberté d'expression en ligne. Mais il doit y avoir également les avantages...
L'Internet national » ce n'est pas du tout l'Internet. C'est l'Intranet. C'est le nombre limite de serveurs avec le routage entre ces serveurs, utilisant le même protocole d'Internet que celui utilise partout dans le monde, mais qui n'est pas lie à tous les nœuds essentiels principaux de l'Internet conventionnel. Il est isole sur le territoire national de l'Iran.
Avec Boris Charov, le PDG de DrWeb, Editeur russe de solutions de sécurité informatique, on essaie de comprendre si c'est un pas en avant ou en arrière: « Je dirais que c'est un pas à côté. Il faut en savoir plus: quels sont les buts finaux du gouvernement iranien.
Le fait que c'est pour la première fois dans l'histoire de ce qu'on appelle Internet un pays crée un segment tout à fait isole, devient un exemple que les autres suivrons. Parce que c'est très tentant » En même temps, qu'est-ce qu'ils vont devenir les services des logiciels utilises par l'Iran qui n'auront plus accès aux sources de mise à jour?
Microsoft, des systèmes d'exploitation — ses mises à jour sont entièrement prisées quelque part sur Internet. Si le segment est isole, vous ne pouvez plus mettre à jour vos logiciels, mais aussi vos anti-virus.L'Iran devrait s'assurer que les serveurs de mises-a-jour soient situés en Iran.
« Créer un système pareil ça coute de l'argent. Nous confie Boris Charov, — Le problème est si le gouvernement iranien a prévu tous les embouteillages qu'il pourrait avoir sur la route vers un segment indépendant. Il peut être sécurisé de point de vie de la sécurité nationale, mais qui grâce à cette autonomie aura aussi fin de ressources » Est-ce que cela veut aussi dire la fin d'Apple si chacun s'enferme dans son petit royaume d'intranet et n'ouvre plus la « porte » aux virus?
Pour notre expert, « les virus peuvent être introduits dans n'importe quel intranet. Pourvu que le système de routage et les protocoles utilises soient les mêmes que ceux qui sont utilisés aujourd'hui sur Internet. Ça ne va pas complètement épargner du problème de virus » Selon les autorités iraniennes, un Internet national réduirait également les risques de cybercriminalité.
Elles ont indiqué lors de la cérémonie que plusieurs attaques par déni de service avaient été tentées récemment. Mais, bien entendu, l'Intranet présente également les inconvenants: « Les gens n'auront pas accès aux choses qui sont aujourd'hui normales: réseaux sociaux, sources d'information Google, des agences de presse… Tout cela sera exclu. Comme c'est déjà exclu en Iran, parce qu'il y a des filtres au niveau d'appareils et de logiciels,» — nous rappelle Boris Charov.
Entre temps, plusieurs groupes de défense des droits de l'homme se mettent déjà au pied de guerre en Iran, malgré le fait que les autorités locales indiquent que la vie privée des utilisateurs sera respectée.