La Corée du Nord continuera à renforcer "la force nucléaire par étapes en cette année historique".
La Corée du Nord a rejeté mercredi la déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant ses derniers tirs de missiles balistiques et menaçant de prendre à son encontre "des mesures significatives supplémentaires" si elle persiste à ne pas renoncer à ces lancements.
"La RPDC (république populaire démocratique de Corée) rejette catégoriquement cette (déclaration) en tant qu'acte intolérable empiétant sur sa dignité, son droit à l'existence, sa souveraineté et son droit à assurer sa propre défense", a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères cité par l'agence officielle KCNA.
Mardi, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné à l'unanimité le lancement lundi par la Corée du Nord de trois missiles de portée intermédiaire au large de sa côte orientale.
Les quinze membres du Conseil de sécurité, dont la Chine, principal allié du régime nord-coréen, ont menacé de prendre des "mesures significatives supplémentaires", qu'ils n'ont pas précisées, si Pyongyang continue à les défier.
La Corée du Nord continuera à renforcer "la force nucléaire par étapes en cette année historique", a ajouté le porte-parole.
Le Conseil de sécurité a indiqué que la Corée du Nord avait choisi de poursuivre ses essais balistiques -- menant onze séries de tirs depuis avril -- "avec un mépris flagrant pour les déclarations répétées du Conseil de sécurité".
Les résolutions de l'ONU interdisent à la Corée du Nord tout programme nucléaire ou balistique. Mais malgré les sanctions très dures dont elle fait l'objet, elle ne semble pas vouloir y renoncer.
L'agence KCNA a affirmé que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un avait personnellement supervisé le lancement des missiles.
Kim Jong-Un a souligné la nécessité pour son pays "de poursuivre sur la lancée de ces réalisations miraculeuses en renforçant la force nucléaire, pas après pas, en cette année historique".
Avec AFP