Des médias américains ont stigmatisé le comportement des chinois avec leurs représentants.
Le sommet du G20 en Chine a eu lieu sans incidents grâce à des mesures de sécurité très strictes. Pourtant, les correspondants de la Maison Blanche auraient été mécontents, demandant des privilèges spéciaux…
Selon le journal chinois China Daily, "l'obsession" des Etats-Unis pour les "privilèges spéciaux" se cacherait derrière les accusations de certains médias américains que la partie chinoise aurait été impolie avec les correspondants du pool présidentiel lors du sommet du G20.
Ainsi, selon The Wall Street Journal, Associated Press, le New York Times, Reuters et d'autres médias, des représentants chinois du protocole auraient repoussé à l'aéroport de Hangzhou les journalistes du pool américain, au moment où le chef de la Maison Blanche marchait sur le tapis rouge et serrait des mains. En outre, selon ces médias, la partie chinoise n'aurait pas permis au bus transportant les correspondants de la Maison Blanche de suivre le cortège présidentiel. "Conformément aux règles, nous avons organisé leur transfert (des correspondants, ndlr) vers la salle de presse, où ils devaient passer le contrôle de sécurité.
Cependant, certains journalistes ont préféré rester dans le bus, tandis que d'autres sont allés aux toilettes", indique une source chinoise
L'autre "atteinte aux droits" stigmatisée par des correspondants américains lors de la promenade du président américain Barak Obama avec son homologue chinois Xi Jinping s'est située quand la partie chinoise a réduit le nombre de journalistes américains de six à une personne.
"Le sentier près du lac était trop étroit pour un si grand nombre de journalistes, nous avons donc proposé un correspondant par pays. La partie américaine a convenu que c'était une bonne proposition", indique l'édition, citant la source. "Il est fréquent de mettre en avant certaines exigences, mais ces exigences ne devraient pas dépasser les bornes. Les Etats-Unis ne doivent pas faire exception", a précisé la source, ajoutant qu'aucun autre pays n'avait eu de telles exigences.