22-11-2024 01:07 AM Jerusalem Timing

Hillary Clinton promet de préserver "l’avantage militaire" d’"Israël"

Hillary Clinton promet de préserver

Le Premier ministre israélien souhaite que les Etats-Unis augmentent leur aide militaire à "Israël".

La candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton a promis jeudi qu'elle travaillerait avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour préserver "l'avantage militaire" stratégique de l'entité sioniste.

"Très rapidement après mon investiture, j'inviterai le Premier ministre (israélien) à Washington pour des réunions et j'enverrai mes chefs d'Etat-major et mes experts en matière de renseignements en ‘Israël’ pour rencontrer leurs homologues", a-t-elle déclaré dans une interview diffusée jeudi par la chaîne de télévision israélienne Channel Two.

"Ce que nous devons faire avant tout est de maintenir l'avantage militaire qualitatif" d'"Israël", a-t-elle ajouté.

Les Etats-Unis et "Israël" négocient depuis plusieurs mois les termes d'un nouveau programme d'aide militaire américaine à l’entité sioniste sur 10 ans.

Le programme en vigueur actuellement court jusqu'en 2018 et a une valeur de 2,7 milliards d'euros par an.

Le Premier ministre israélien souhaite que les Etats-Unis augmentent encore leur aide militaire.

Une victoire de Trump devrait inquiéter "Israël"

Dans l'interview accordée à la télévision israélienne, Clinton estime par ailleurs que l'idée d'une possible victoire de son rival républicain Donald Trump à la présidentielle devrait inquiéter tous les Israéliens.

"Sa compréhension des dangers plus larges dans la région devrait inquiéter tous les Israéliens, quel que soit leur positionnement sur l'échiquier politique", a-t-elle déclaré.

"Utiliser l'arme nucléaire contre le groupe (takfiro-wahhabite) Daesh (...) ne pas connaître la différence entre le Hezbollah et le Hamas, comment cela peut-il aider Israël?", a-t-elle poursuivi.

Elle a accusé son rival de ne pas chercher à limiter l'influence du président russe Vladimir Poutine en Syrie, pays aux portes d'"Israël", mais au contraire de lui donner "carte blanche".

Avec AFP