Carter a appelé de son côté la Chine à "utiliser sa position, son histoire et son influence pour pousser la dénucléarisation de la péninsule coréenne".

Les Etats-Unis sont bien protégés, et protègent également leurs alliés contre la menace de missiles nucléaires nord-coréens, a rappelé vendredi le Pentagone après un probable nouvel essai nucléaire du régime de Pyongyang.

Les Nord-Coréens ont affirmé avoir testé vendredi une tête nucléaire susceptible d'équiper les missiles balistiques qu'ils sont en train de développer.

"C'est une menace que nous considérons comme très réelle, et nous cherchons toujours à la devancer", a indiqué le porte-parole du Pentagone Jeff Davis.

Les missiles antimissiles basés en Californie et en Alaska protègent ainsi le territoire américain contre un éventuel missile nucléaire nord-coréen, a souligné le porte-parole.

Les Etats-Unis sont également en train de déterminer avec Séoul le futur lieu d'implantation de missiles antimissiles américains THAAD pour mieux défendre le territoire sud-coréen, a-t-il rappelé.

Le Pentagone espère que le système pourra être déployé en 2017, lorsque les militaires américains et la Corée du Sud auront déterminé l'endroit adéquat dans la péninsule.

Le porte-parole a par ailleurs précisé que les militaires américains allaient envoyer "rapidement" près de la Corée du Nord un avion spécialisé WC-135, pour mieux comprendre quel type d'engin nucléaire Pyongyang a testé.

L'avion va capter "particules et effluents gazeux" émis par l'explosion pour obtenir des informations sur la bombe testée, a-t-il expliqué.

Les experts cherchent à savoir si le régime de Pyongyang a réalisé de nouveaux progrès, et s'il s'agit d'une bombe atomique ou d'une bombe à hydrogène, bien plus puissante.

Après l'annonce du test nord-coréen, le président américain Barack Obama a indiqué qu'il allait "travailler avec le Conseil de sécurité de l'ONU (...) et la communauté internationale" pour prendre de nouvelles sanctions contre le régime nord-coréen.

Le chef du Pentagone Ashton Carter a appelé de son côté la Chine à "utiliser sa position, son histoire et son influence pour pousser la dénucléarisation de la péninsule coréenne".