1000 tués, le bilan des miliciens tués dans la bataille d’Alep, selon l’OSDH.
Le Pentagone a nié avoir abattu le commandant militaire de la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le front al-Nosra (rebaptisé front Fateh al-Sham) Abou Omar Sarakeb. Celui-ci a été tué jeudi dernier, ainsi que d’autres responsables militaires du Nosra et de la coalition Jaïsh al-Fateh (Armée de la conquête) dans un raid aérien contre une cellule d’opération située à proximité de la localité de Kfarnaha à l’ouest d’Alep.
Selon un responsable militaire américain cité par l'AFP, ce sont les Russes qui sont les plus suspectés d’être derrière le raid.
Sachant que le front al-Nosra a accusé la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis d’avoir tué Sarakeb, un poids lourd de la milice d’Al-Qaïda et le fondateur de Jaïsh al-Fateh.
1.000 miliciens abattus
Cette perte est venue s’ajouter à celles considérables essuyées durant la bataille que Jaïsh al-Fateh a lancée au sud-ouest d’Alep pour briser le blocus imposé par l’armée syrienne aux quartiers rebelles est où sont désormais encerclés les derniers insurgés.
« Plus de 1000 combattants armés appartenant aux différentes factions armées ont été tués, depuis le 31-7-2016 , dont des dizaines de chefs militaires, par des tirs de l’armée syrienne, dans la bataille baptisée « Briser le siège d’Alep » et lancée sur les fronts sud et sud-ouest d’Alep», a assuré l’OSDH, instance médiatique de l’opposition syrienne pro occidentale.
Plus est-il que la bataille d’Alep s’est soldée par un grand fiasco pour les milices. L’OSDH a reconnu que l’armée syrienne a récupéré la majeure partie des positions qu’elles avaient investies et occupés.