Le président US actuel Barack Obama est entré dans l’histoire pour avoir fourni à ce jour le plus grand lot d’aides militaires à Israël.
Depuis la Deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis ont fourni des aides militaires et civiles inouïes à l'Entité sioniste. Estimées au début à 100 millions de dollars par an, ces aides ont atteint les 3.8 milliards de dollars, selon l'accord conclu mercredi.
Plus du cinquième du budget du ministère israélien de la guerre est sous forme de dons américains comprenant des avions de chasse, des missiles et des munitions pour préserver la suprématie de l'armée israélienne sur les autres armées de la région.
Le président US actuel Barack Obama est entré dans l'histoire pour avoir fourni à ce jour le plus grand lot d'aides militaires à Israël, assurant ainsi une coopération sans précédent sur le plan sécuritaire et stratégique entre les deux alliés.
L'histoire de l'aide américaine à Israël a commencé un an avant sa création. L'Entité sioniste passait à l'époque par une crise économique aigue. Washington est alors venu à la rescousse en fournissant une aide annuelle de 100 millions de dollars, consacrés essentiellement à renforcer la migration juive et l'achat de produits alimentaires.
Ces aides civiles ont été maintenues pendant les années 50, tout en imposant un embargo sur la vente d'armes et d'équipements militaires à Israël.
Le président John Kennedy fut le premier à avoir levé l'embargo en 1962. Il a autorisé la vente de missiles de défense aérienne de type faucon à Tel Aviv. S'en est suivi le président Linden Johnson (1963-1969) qui a considérablement augmenté le taux d'aides civiles à Israël, et lui a fourni des armes offensives, comme les chars Patton.
A cette époque, la France était le principal fournisseur d'armes à Israël. Après la guerre de 1967, les Etats-Unis ont devancé Paris, et ils demeurent le premier soutien à ce jour.
Pendant plus de demi-siècle, les administrations américaines se sont évertuées pour satisfaire Israël, dans le domaine des aides militaires et civiles.
Dans la foulée de la guerre du Yom Kippour, le montant des aides US a atteint un milliard de dollars. En 1974, Israël a obtenu 12.5 milliards de dollars d'aides, pour restaurer les capacités militaires israéliennes au lendemain de ladite guerre.
En 1979, Tel Aviv a reçu un lot d'aides de 15.7 milliards de dollars, en signe de reconnaissance pour l'accord de Camp David.
En 1985, les aides américaines ont atteint les 3.5 milliards de dollars, une partie de celles-ci ont été utilisées pour animer l'économie israélienne au bord de la faillite après l'invasion du Liban.
En 1988, les Etats-Unis ont fourni à Israël des aides annuelles de 3 milliards de dollars, dont 1.8 milliards de dollars sous forme d'aides militaires.
Israël a continué à recevoir des aides militaires des Etats-Unis dans le cadre des aides extérieures fournies par les Etats-Unis à ses alliés.
Un protocole d'entente signé en 2007 a fixé à 30 milliards de dollars le montant d'aides entre 2009 et 2018, à condition que ces aides soient sous forme d'aides militaires achetées des US et d'équipements militaires vendues par l'industrie israélienne.
C'est ce protocole d'entente qui a été renouvelé hier mercredi pour couvrir la période entre 2019 et 2028, d'un montant de 38 milliards de dollars.
Outre les aides annuelles américaines, Israël reçoit des Etats-Unis des aides pour financer des projets de développement de l'armée israélienne et de livraison de système de défense antimissile.
Les Etats-Unis possèdent en Israël d'énormes dépôts de munitions, d'armes et de véhicules militaires de près de 1 milliard de dollars. Les deux armées américaine et israélienne ont signé un accord qui permet à la première d'utiliser ces dépôts si besoin. C'est ce qui a eu lieu lors de la guerre de juillet 2006 contre le Liban et la guerre contre Gaza en 2014.
Traduit du site Al-Akhbar