Cela dit, le parlement soudanais a exprimé sa vive préoccupation envers l’intention du Mossad d’ouvrir dans le sud du Soudan une base régionale, qualifiant cette mesure de "menace à la sécurité du pays".
Dans le cadre du procès des deux espions travaillant à la solde d'Israël, lejordanien, Bachar Ibrahim Abou-Zeid, et l'israélien, Ophir Harare, le Tribunal de la sécurité national égyptienne a accusé le Mossad d'avoir distribuer dans le pays des produits alimentaires infectés de virus mortels.
En effet, le procureur général a affirmé au cours de la première séance de ce procès, que « le Mossad a fabriqué et commercialisé en Egypte, des produits alimentaires infectés visant à contaminer le peuple égyptien de la maladie du cancer et de celle de l’infertilité » a rapporté le site de la chaîne satellitaire iranienne alAlam.
De plus, le procureur a ajouté que « les deux accusés ont nui aux intérêts supérieurs du pays en transmettant ses appels téléphoniques internationaux à des sites internet israéliens pour permettre aux services de sécurité israéliens de les espionner».
Toujours selon la même source, l’agent israélien Harare a demandé à son collègue jordanien de lui fournir des puces de cellulaire de l'une des compagnies de téléphonie mobile en Egypte pour les utiliser dans des opérations de transmission des appels téléphoniques aux sites internet israéliens.
En effet l’accusé Abou Zeid a réussi à passer plusieurs appels internationaux à travers la societé de télécommunication Mobinil, situé à Awja , à Sinaï.
Mais encore..
Selon le procureur général égyptien, l’accusé Abou Zaid qui travaillait dans le secteur des télécommunications sur les données concernant la sécurité nationale du pays a été sollicité par le Mossad, lors de la révolution du 25 Janvier, pour surveiller les sites de déploiement des forces armées, et les dépots des armements et des équipements militaires, et de collecter des informations sur la création des comités populaires et sur le mouvement des opérations de pillage.
Il a ajouté que l'accusé a envoyé des unités de stockage d’information numérique (flash memories) à Harare , sans compter qu’il a tenté de recruter des gens sachant transmettre les appels internationaux via Internet, en particulier de l'Égypte, de la Syrie, de l'Arabie Saoudite, et du Soudan, en échange de grosses sommes d’argent .
Cela dit, le parlement soudanais a exprimé sa vive préoccupation envers l’intention du Mossad d’ouvrir dans le sud du Soudan une base régionale, qualifiant cette mesure de "menaçante à la sécurité du pays".
Le président du Comité parlementaire de la Défense soudanaise, le général Mohamed Coco a déclaré au journal alIntibah que "le Parlement compte discuter de la question avec les services de la sécurité nationale et les services de renseignement national pour prendre toutes les précautions nécessaires".
Et d’ajouter : «Le gouvernement soudanais est totalement conscient de la relation du Sud avec Israël, toutefois l'ouverture d'une base régionale du Mossad à Juba constitue une grave menace à la sécurité nationale , nécessitant l'élaboration de mesures de précaution pour renforcer la sécurité de nos frontières, car une telle base est une menace directe au Nord ».
A noter, qu’un tel projet représente l’une des priorités pour le Mossad, car cette base est censée espionner toute la région de l’Afrique de l'Est et celle du Haut-Nil, plaçant toutes les bases existantes dans la région sous son commandement, conformément à son propre agenda !