Elle a également menacé de frapper l’origine des tirs, d’où ils proviennent. Par ailleurs, l’Iran se prépare pour fabriquer une technologie capable d’entraver l’action des satellites
L’Iran a assuré que le bouclier anti missile qui sera déployé en Turquie ne peut intercepter les missiles balistiques.
«Ce bouclier ne peut les missiles balistiques de l’Iran lors de leur lancement », a affirmé le commandant-adjoint des forces aériennes le pilote général Aziz Nasser-Zadeh.
Et d’ajouter : « La Turquie est membre de l’Otan, c’est pour cela qu’elle a déployé ce bouclier sur ses territoires. Nous ne ressentons aucune menace de ce fait, et nous avons notre façon pour faire face à toute menace ».
Le général iranien a réaffirmé la disposition de son pays à riposter aux menaces « d’où qu’elles proviennent, par une frappe décisive et surprenante, et au moment propice ».
Par ailleurs, le commandant des forces de défense aérienne le général Ferzad Ismaïli a affirmé que son pays œuvre pour être capable de saborder les activités des satellites militaires et d’espionnage dirigés contre l’Iran.
S’exprimant à Téhéran, en marge d’une cérémonie d’inauguration de trois exploits importants dans le domaine de la guerre électronique, le général Ismaïli a signifié : « nous sommes bel et bien conscients que la guerre électronique constitue l’un des aspects des guerres du futur, et nous œuvrons pour connaitre les capacités de nos ennemis dans ce domaine, pour fabriquer des systèmes de défense électronique ».
Et d’ajouter : « en d’autre termes, lorsque nous pourrons détourner le parcours des satellites industriels et d’espionnage des ennemis, nous aurons prouvé notre capacité à investir l’espace, malgré les sanctions imposées contre nous ».