Le ministre de la Défense a refusé les aides militaires sous conditions, et d’où qu’elles viennent.

Le ministre de la Défense Fayez Ghosn a insisté jeudi qu’il n’existe « aucun problème » dans les relations libano-syriennes, « et si les États-Unis veulent soutenir l’opposition en Syrie, eh bien qu’ils le fassent eux-mêmes », a-t-il dit dans une interview accordée à notre chaîne Al-Manar.

Interrogé sur son dernier entretien avec l’ambassadrice américaine Maura Connelly, le ministre Ghosn a répondu : « Elle m’a parlé de son point de vue et je l’ai informée du mien. C’étaient deux avis divergents », a-t-il affirmé, relevant que l’armée est « trop noble pour s’ingérer dans des affaires qui peuvent se répercuter négativement sur sa force et son courage. L’armée remplit sa mission à la frontière, dans la mesure de ses capacités, pour empêcher le trafic d’armes qui seront utilisées contre le peuple syrien », a-t-il dit.

D’autre part, M.Ghosn a refusé les aides militaires « sous conditions », et « d’où qu’elles viennent », réaffirmant l’attachement du Liban à la résolution 1701.

L’ambassadrice des États-Unis Maura Connelly s’était réunie mardi avec le ministre de la Défense, auquel elle a rappelé « le soutien et l’assistance américaine à l’armée libanaise, ainsi que l’engagement qu’attendent les États-Unis et la communauté internationale de la part du Liban et de son armée dans la mise en application de la résolution 1701 et la protection des opposants syriens résidants au Liban ».