19-05-2024 02:36 PM Jerusalem Timing

Un réalisateur iranien nie avoir été interdit de voyage

Un réalisateur iranien nie avoir été interdit de voyage

Il devait venir à la capitale libanaise pour participer au festival cinématographie de Beyrouth

Le réalisateur iranien Nader Daoudi a nié en bloc les assertions des organisateurs du 11ème Festival cinématographique de Beyrouth selon lesquels il été contraint par les autorités iraniennes de suspendre la participation de son documentaire et qu’il a été interdit de voyage.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse iranienne Fars News, Daoudi a indiqué que c’est bien lui qui a décidé de ne plus faire participer son film «  rouge, blanc, vert » dans le cadre des activités de ce festival qui se tient ces jours ci, et présente 67 films venant de 29 pays.

Daoudi assure avoir dans un premier temps donné son feu vert pour la participation de son œuvre, mais il souligne avoir changé d’avis alors qu’il était en voyage.
 « Un mois avant, alors que j’étais en voyage, j’ai senti que le sujet et les évènements du film n’étaient plus d’actualité et qu’il ne fait pas l’exposer au festival de Beyrouth, alors j’ai envoyé un mail à Mme Colette Nawfal et lui ai demandé de barrer ce film de la liste et je lui ai fait part que je ne veux pas me rendre à Beyrouth », a-t-il poursuivi.

Daoudi ajoute que les organisateurs qui étaient fort gênés par sa décision lui ont alors demandé d’envoyer un autre film, ce à quoi il a acquiescé, leur en dépêchant un autre qui avait participé au festival de Dubaï en 2008. Il assure avoir des documents qui attestent qu’il a bel et bien envoyé ce film.

Daoudi nie avoir fait l’objet de pressions de la part des autorités de son pays, et affirme que c’est bien lui qui a décidé de ne pas rendre vers la capitale libanaise.

Sachant qu’un autre film iranien «  j’aime Téhéran » du réalisateur Sahand Samadiane a également été retiré du répertoire du festival, à la demande du «  Centre cinématographique du cinéma », qui est la société iranienne qui la produit. Il raconte l’histoire de jeunes iraniens vivant dans la capitale iranienne et leur interaction avec les questions religieuses, économiques, culturelles et politiques.
D’autres œuvres du même réalisateur seront toutefois diffusées.