Silence international à l’égard des mauvaises conditions de détention de plus de 6.000 Palestiniens dont 38 femmes, 280 enfants.
Des centaines de détenus palestiniens privés d’accueillir leurs proches ont entamé ce mardi une grève de la faim ouverte.
Les autorités pénitentiaires de l’occupation israélienne ont annoncé dimanche que 234 prisonniers palestiniens détenus en « Israël » observaient une grève de la faim.
"Des centaines de détenus palestiniens ont commencé une grève de la faim le 27 septembre, tandis que des milliers d'autres y participent quelques jours chaque semaine", selon le gouvernement palestinien.
Le Front populaire de libération de la Palestine -- dont les militants sont les initiateurs de la grève de la faim lancée le 27 septembre pour protester contre les mauvaises conditions de détention et l'isolement carcéral a mis en garde contre la dégradation de l'état de santé de leur chef Ahmad Saadat, maintenu à l’isolement depuis 4 ans.
Notons que "plus de 6.000 Palestiniens sont toujours en détention dans les prisons israéliennes, dont 38 femmes, 280 enfants, 270 en détention administrative et 22 membres du CLP (Conseil législatif palestinien)", selon un bilan fourni par le gouvernement palestinien.
L'organisation Waed de défense des détenus et des libérés a fermement condamné le silence inacceptable des institutions juridiques humanitaires, en particulier l'Organisation de la santé mondiale et de médecins sans frontières.