"Il revient au Conseil de Sécurité de financer le TSL", a affirmé le général Michel Aoun
Le chef du Courant patriotique Libre le général Michel Aoun a estimé que « les sanctions contre le Liban s'il refuse de financer le tribunal international pour le Liban équivaut à une opération militaire, à un assassinat et à une invasion, puisque rien ne nous oblige à le faire ».
A l’issue de la réunion hebdomadaire de son bloc parlementaire à Rabyeh mardi, Aoun s’est interrogé : « Qu’est-ce qui nous oblige à payer ? Où est l’accord ? Le Tribunal a été mis en place sur une décision individuelle, et il opère actuellement comme étant un membre inhérent au Conseil de Sécurité. Il revient donc à ce conseil de le financer. Dans tous les cas, personne ne peut terroriser et horrifier les gens ».
Par ailleurs, le général Michel Aoun s’est exprimé sur le dossier des « violations syriennes » de la frontière libanaise, précisant qu’ il revient à la force conjointe syro-libanaise à la frontière de dire s’il y a eu ou pas de violation.
Et de conclure: " Nous ne devons pas prendre en considération les rumeurs. Le gouvernement doit assumer ses responsabilités, contrôler la frontière et empêcher le trafic d’armes des deux côtés".