Cette exigence revient au chef des FL, qui entretenait des liens étroits avec l’ennemi sioniste durant la guerre civile.
Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a dit souhaiter que « le groupe du Hezbollah fiche la paix au peuple libanais un peu, et laisse l’état faire son travail car c’est le seul qui nous représente et qui préserve nos intérêts en tant que citoyens libanais ».
À l’issue d’une visite rendue à l’ambassadeur d’Égypte au Liban, au cours de laquelle il a présenté ses regrets pour les évènements de Maspero, Geagea a souligné que certaines parties libanaises refusent le concept des tribunaux, mêmes locaux, et la preuve en est leur opposition aux dernier verdict prononcé », en allusion à la sentence contesté par le Courant Patriotique Libre qui accuse un de ses membres Farés Karam de collaboration avec l’ennemi sioniste.
« C’est comme s’ils voulaient que le Liban reste une forêt pour laisser faire les comptes rendus, et pour permettre aux forts d’imposer leur autorité sur les faibles », a-t-il estimé.
Et de s’interroger : « Ou sont donc les faux témoins ? Le gouvernement aujourd’hui est le leur, n’ont-ils pas renversé le précédent gouvernement en raison du sujet des faux-témoins ? Ce ne sont que de faux prétextes pour renverser le tribunal internationale et se débarrasser du précèdent cabinet ».
Geagea a également critiqué la position du gouvernement libanais des multiples transgressions syriennes des frontières libanaises.