Suite de l’affaire des trois proches du président Nicolas Sarkozy, un magistrat et les deux premiers policiers du pays, soupçonnés d’avoir organisé l’espionnage de journalistes du quotidien Le Monde. Elle est belle la France de

   
 
Le chef du contre-espionnage français était entendu lundi après-midi par une juge d'instruction qui enquête sur une affaire d'espionnage de journalistes du Monde, sous le statut de "témoin assisté", à mi-chemin entre le témoignage et l'inculpation.
  
Le directeur central du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, va devoir s'expliquer sur la mise sous surveillance des relevés téléphoniques de journalistes du quotidien Le Monde, qui enquêtaient sur l'affaire Bettencourt, potentiellement embarrassante pour le pouvoir.
 
"J'ai reçu une convocation d'un magistrat et je défère à cette convocation", a-t-il dit aux journalistes à son arrivée en début d'après-midi au Palais de justice de Paris.
  

Un autre chef de la police, le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, doit également être entendu ultérieurement par la magistrate.
  
Bernard Squarcini et Frédéric Péchenard sont considérés comme des proches du président français Nicolas Sarkozy.
  
La juge Sylvie Zimmermann cherche à déterminer leur rôle dans une enquête de la DCRI à l'été 2010 comprenant l'analyse de factures téléphoniques détaillées de journalistes du Monde pour identifier les sources du quotidien.