23-11-2024 01:51 AM Jerusalem Timing

Une escrimeuse tunisienne boycotte l’entité sioniste

Une escrimeuse tunisienne boycotte l’entité sioniste

En finale du Championnat du Monde d’Escrime 2011 à Catane (Sicile, Italie), Sara Besbes a eu pour adversaire l’israélienne Noam Mills. Elle est alors restée passive

Et encore à ajouter sur la liste des héros sportifs arabes qui ont le courage de dire non à l'entité sioniste, non à sa politique d'apartheid, non à ses crimes commis contre le peuple palestinien!

L’escrimeuse tunisienne Sara Besbes vit en France, mais elle est rattachée à la Fédération tunisienne d’escrime. Elle appartient à une famille d’escrimeurs, et elle est considérée comme la meilleure fleurettiste du continent africain. Elle obtient à quatre reprises le titre de championne de Tunisie senior en sabre féminin individuel (2004, 2005, 2006 et 2007) ; elle est également vice-championne en 2003, après avoir perdu contre sa sœur Hela en finale, et remporte une médaille de bronze dans la même catégorie en 2002. À huit occasions, elle est aussi championne dans la catégorie junior. Elle est devenue à 17 ans la première escrimeuse africaine à participer aux quarts de finale d’un tournoi individuel olympique d’escrime lors des JO-2008, à Pékin.

En finale du Championnat du Monde d’Escrime 2011 à Catane (Sicile, Italie), Sara Besbes a eu pour adversaire l’israélienne Noam Mills. Elle est alors restée passive et a volontairement subit les 5 touchés qui lui on fait perdre le combat. Elle a pointé son épée vers le sol et refusé de se déplacer, par signe de boycott de l’athlète israélienne, mais sans le déclarer officiellement pour éviter d’être sanctionnée par le jury. L’escrimeuse israélienne a été déclarée gagnante, mais elle s’est effondrée en larmes.

Il s’agit du deuxième boycottage durant ces mondiaux, dimanche dernier un fleurettiste iranien s’étant volontairement retiré de la compétition. Puissent d’autres athlètes et fédérations sportives suivre ces exemples et qu’Israël soit exclue des compétitions sportives internationales, comme l’Afrique du Sud l’était dans les années 1980 quand elle pratiquait l’apartheid.