Il pourrait être divisé en trois provinces kurde, chiite et sunnite.Une province sunnite aurait l’aval des Britanniques.

Le deuxième vice-président du parlement irakien a déclaré que l'Irak est au bord d'une grande guerre civile qui va le diviser dans un proche avenir.

L’Irak «  va se diviser en trois régions kurde, sunnite et chiite », a estimé Aref Teifour, ce responsable kurde irakien pour l’agence de presse irakienne Aur.

Selon lui, «  la situation en Irak connait davantage de détérioration entre les différentes communautés et races elles-mêmes et les relations entre Arabes et Kurdes se sont détériorées », a-t-il précisé.

Et d’ajouter : «  à mon avis, le projet du vice-président Joe Bayden de diviser l’Irak en trois provinces fédérales va voir le jour bientôt ».
 

Evoquant les divergences qui entachent les liens entre la liste Al-Irakiya, le Courant Sadriste, et l’Alliance nationale, Teifour affirme qu’elles insécurisent de plus en plus l'Irak et entrainent le pays vers les abysses d’une guerre civile.

Lors d’un entretien accordé à l’agence turque Aqa News, Tayfour avait confirmé l’éventualité de déclarer l’indépendance d’un état kurde, estimant qu’il s’agit là d’une solution plausible.
« Mais à condition d’obtenir un feu vert turc qui constitue un élément crucial dans la question kurde. Contrairement à l’Iran qui a la capacité de s’adapter à toutes les nouvelles situations », précise-t-il toutefois. 

 

Toujours selon Aur News, le pourvoyeur de la liste Irakiyya (la liste irakienne) présidé par Iyyad Allaoui,  Khamis Khanjar prône la création d’une province sunnite avec le soutien de la Grande Bretagne. De la capitale qatarie où il se trouvait, il aurait rejoint à Londres le chef du parlement Oussam Noujayfi, fervent adepte d'une province sunnite. Ce dernier a multiplié ces derniers temps ses déclarations en faveur d’une province consacrée aux sunnites.

Des sources affirment que les britanniques sont totalement favorables à ce projet alors que les Saoudiens sont également partants. Mais celui-ci soulève l’opposition des branches les plus importantes du mouvement de la liste Irakiyya, de l’organisme des ulémas d’Irak (OUI) et des chefs de tribus arabes, lesquels y perçoivent une scission de l’Irak et une tentative de l’affaiblir.

 

Pour sa part, la porte-parole du mouvement la liste Irakiya Nahida Dayni a nié que Khanjar puisse avoir un plan pour diviser l’Irak en provinces