15-11-2024 12:49 PM Jerusalem Timing

Tsahal préfère ses soldats morts plutôt que capturés

Tsahal préfère ses soldats morts plutôt que capturés

Durant la guerre contre la bande de Gaza, un commandant du bataillon Golani a dit à ses soldats que s’ils se trouvaient en danger d’être pris ils devaient se faire exploser en utilisant une grenade !

« Le protocole Hannibal » est devenu officiel en 1980. Il stipule que les soldats israéliens doivent empêcher la capture d’un soldat vivant à tout prix, y compris en ouvrant le feu sur le véhicule des ravisseurs. Le protocole prend en considération le fait que le soldat captif peut être tué, avec le principe dominant qu’un soldat mort vaut mieux qu’un soldat captif aux yeux de l’Etat israélien, qui serait alors obligé de payer un lourd tribut pour le captif.

Les forces d’occupation israéliennes ont déclaré dans un forum de discussion, cette semaine dans le contexte de l’échange de prisonniers, que la procédure à appliquer face à un risque de capture de soldats vivants, était d’empêcher cela à n’importe quel coût. Troupes israéliennes d’occupation lors de l’attaque criminelle sur Gaza à l’hiver 2008-2009. Un soldat israélien mort vaut donc mieux qu’un soldat israélien capturé par la résistance palestinienne...Depuis que Shalit [le soldat israélien fait prisonnier par la résistance palestinienne] a été libéré en échange de 1027 prisonniers palestiniens, le Hamas a informé qu’il allait tenter de capturer d’autres soldats en vue d’obtenir la libération des Palestiniens encore détenus dans les geôles israéliennes.

L’armée israélienne estime la menace sérieuse et a donc informé les commandants sur une série d’actions préliminaires qui peuvent aider à prévenir les captures. Le chef d’état-major des forces d’occupation israéliennes, Benny Gantz, a également ordonné que les commandants se donnent les moyens de contrecarrer activement ces captures, même au détriment de la vie des soldats.

« Le protocole Hannibal » est devenu officiel en 1980. Il stipule que les soldats israéliens doivent empêcher la capture d’un soldat vivant à tout prix, y compris en ouvrant le feu sur le véhicule des ravisseurs. Le protocole prend en considération le fait que le soldat captif peut être tué, avec le principe dominant qu’un soldat mort vaut mieux qu’un soldat captif aux yeux de l’Etat israélien, qui serait alors obligé de payer un lourd tribut pour le captif.

En pratique, chaque commandant donne sa propre interprétation de ces directives à ses hommes. A la veille de l’opération Plomb durci [hiver 2008-2009] qui a entraîné le massacre par l’armée israélienne de plus de 1500 Palestiniens innocents dans la bande Gaza, pour prendre cela comme exemple, un commandant du bataillon Golani a dit à ses soldats que s’ils se trouvaient en danger d’être pris ils devaient se faire exploser en utilisant une grenade !

L’ancien commandant de la brigade Nahal, le colonel Motti Baruch, a ordonné à ses hommes de faire tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher les captures, y compris en tirant sur le véhicule des ravisseurs et en mettant ainsi en danger la vie du captif.

Mais tous les commandants ne sont pas d’accord avec le protocole. Certains prétendent que la vie du captif doit être préservée et donc ignorent le sujet dans les réunions, laissant leurs soldats exercer leur propre jugement.

Benny Gantz sera contraint de définir une politique claire et commune, ce qui va sans aucun doute provoquer un débat public. Pendant ce temps les responsables des troupes israéliennes d’occupation ont souligné que le protocole ne sera pas modifié mais que les procédures seront revues afin de prévenir tout malentendu, selon le site israélien Ynet.

Info Palestine-AlQassam