Il est le prototype même des dirigeants occidentaux qui dirigent le monde ces vingt dernières années.
Tout le monde sait très bien que l’ancien Premier ministre Tony Blair est un gros menteur. On l’a découvert lors de l’invasion de l’Irak. De mèche avec son ami Georges Bush, il avait monté de toutes pièces l’affaire des armes de destruction massive pris pour prétexte pour envahir l’Irak.
Depuis, il n’a jamais cessé de mentir. Son dernier mensonge, en politique, il l’a proféré en tant que président du quartette ou il fut désigné en 2009, après avoir été amené à quitter son poste de Premier ministre.
Le mois de septembre dernier, il a rédigé le brouillon d’un communiqué particulièrement pro israélien, laissant entendre avoir rallié les Russes. Le texte cite Israël comme état juif, évoque les frontières de 1967, tout en excluant tout retour à ces frontières. Il dicte également que c’est à Israël seul de décider quand la sécurité dans les territoires palestiniens lui convient, et de choisir aussi la date du retrait du processus de paix.
C’est le vice-ministre russe des affaires étrangères Serguei Riabkov qui a dévoilé la tentative d’arnaque. Lors d’une rencontre avec le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, il lui a assuré que le communiqué de Blair n’a rien à voir avec la réalité.
Ce communiqué faisait partie des tentatives des Américains et de leurs alliés occidentaux pour dissuader l’Autorité palestinienne de recourir à la tribune onusienne pour obtenir l’adhésion d’un état palestinien.
Blair : le quartette pour les affaires
À la tête du quartette depuis 2009, Blair n’aura rien fait pour le processus de paix. Selon le quotidien israélien Maariv, il profitait de son poste pour gonfler sa fortune. Usant des moyens les plus perfides.
De son bureau dans l’hôtel Americain Colony, situé à l’est de Jérusalem occupé, il réalisait des transactions sur le plan planétaire. Elles sont contractées par la société des consultations qu’il a créée et qui sert ses clients à l’instar de la banque d’investissements « J.P.Morgan », de l’émir du Koweït, et des grandes sociétés d’assurance, dont Zurich Financial.
Parmi ses affaires les plus louches, révélées par le Daily Mail est celle qu’il a conclue avec le président Kazakh, Nour Sultane Nizarbayev, pour lui envoyer des conseillers en vue de réaliser des réformes économiques.
En échange de la somme de 8 millions de dollars, les conseillers de Blair se devaient d’élaborer les liens entre le Kazakhistan et des tribunes commerciales et politiques européennes, et de redorer la réputation ternie de ce pays.
J.P.Morgan au cœur des affaires de Blair
Mais c’est surtout dans les territoires palestiniens que les affaires de Blair ont battu leur plein ces dernières années. Une enquête de la quatrième chaine britannique dévoile des projets économiques réalisés dans les territoires palestiniens de 1967 et la Bande de Gaza, confiés aux sociétés qui collaborent avec lui. Dont la J.P.Morgan qui lui verse à des émoluments annuels colossaux, selon l’enquête britannique.
Blair a entre autre réussi à persuader les autorités israéliennes à permettre à la société « AlWataniyya » de la téléphonie mobile de travailler dans les territoires palestiniens. AlWataniyya appartient la grande société qatarie QTEL, un client principal du J.P.Morgan.
Dans la bande de Gaza, Blair œuvre pour décrocher un champ de gaz estimé à 6 milliards de dollars. Il a persuadé les israéliens de lui permettre de le faire, au mépris du rejet des palestiniens qui insistent pour obtenir un droit d’exclusivité aussi bien pour l’exploration que pour les entrées. Là aussi, la société sélectionnée par Blair pour cette affaire, la British Gaz, est un client du J.P.Morgan.
Publiquement, lorsque cette dernière a été interrogée, elle a prétendu qu’elle ne s’est jamais concertée avec Blair sur ces deux dernières affaires, et qu’il n’est pas du tout au courant !
Des consultations pour des millions de Sterlings
Toujours dans le cadre du quartette, Blair a rencontré en 2009 l’émir du Koweït cheikh Sabah AlAhmad AlJaber AlSabbah dans le cadre d’une tournée au Moyen Orient. Les observateurs furent étonnés de voir aux tractations Jonathan Powler qui occupe le poste de haut conseiller dans la société consultative de Blair. Quelque temps après, l’émir du Koweït a conclu une transaction pour des services de consultations, pour développer l’économie du pays. Sa valeur, gardée au grand secret pendant longtemps serait évaluée selon des médias britanniques à 27 millions de livres sterlings.
En visite également politique à Abu Dhabi, Blair aurait selon des rumeurs conclu une affaire entre sa société et les autorités, en fonction de laquelle il accorde ses consultations, pour la somme d’un demi-million de livres sterlings.
Une fortune colossale
La fortune de Blair est estimée entre 20 millions et 60 millions de livres sterlings. Dont des maisons au cout estimé à 14 millions de livres sterlings.
Selon différents organes, depuis qu’il a quitté son poste de Premier ministre et fut désigné à la tête du quartette il a gagné pas moins de 20 millions de livres sterlings. Il est devenu l’une des personnalités les plus fortunées de Grande Bretagne. Comme personne d’autre parmi les Premiers ministres britanniques.
Pas seulement au Moyen Orient.
En Europe, il a perçu une somme en millions de livres sterlings pour faire la promotion de la marque commerciale d’une maison internationale de maroquinerie, Louis Vuitton.
Les discours que Blair a prononcés dans les différents établissements, depuis qu’il a quitté son poste gouvernemental lui ont valu la somme coquette de 9 millions de livres sterlings. Sollicité par le centre israélien Herzlia, selon le Mail on Sunday, il avait demandé la somme de 100 mille livres sterlings. Bien entendu, Herzlia ne s’est pas laissé faire et a renoncé à ses services.
Blair-Murdoch : liaisons dangereuses
Dans son numéro d’octobre, le magazine Vogue a révélé que Blair est le parrain d’une des filles de Rupert Murdoch, le milliardaire australien (juif sioniste) dont le quotidien News of the World a été impliqué cet été dans un scandale d’écoutes téléphoniques illégales.
Vogue recueille cette information d’une interview pour le magazine Telegraph de Wendi Deng, la troisième épouse de Murdoch.
L’article décrit d’ailleurs celui qui fut Premier ministre de 1997 à 2007 comme «un des plus proches amis» de Rupert Murdoch. Ce qui « pourrait expliquer sa réticence à condamner le scandale». L’information a été confirmée par une source au sein de News Corp, le groupe de presse de Rupert Murdoch, qui possède également, entre autres, le Times, le New York Post et le Wall Street Journal.
Le Telegraph rappelle qu’en juillet la presse avait affirmé que Tony Blair avait «demandé à Gordon Brown de faire pression sur Tom Watson, le député travailliste qui avait contribué à divulguer le scandale, pour qu’il abandonne son enquête». Le Guardian ajoute qu’on suppose que «Brown a refusé cette demande, même si ni lui ni Blair n’ont confirmé qu’une telle conversation avait eu lieu».
Blair pourrait également être éclaboussé par l’affaire du milliardaire canadien Victor Dahdeh accusé de corruption, pour avoir versé des pots-de-vin à des responsables d'une compagnie d'aluminium étatisée du Bahreïn entre 2001 et 2005. Arrêté en Grande Bretagne, cet ancien président de la Chambre de commerce Canada-Royaume-Uni entretient des liens étroits avec Blair.
Blair : Payé pour soutenir Israël
Le soutien inconditionnel de l’ex-Premier ministre britannique est nourri généreusement. Dès 1994, lorsqu’il était encore candidat à la tête du parti travailliste, il a vaincu grâce aux millions versés par le lobby sioniste. Il a reçu 7 millions de livres sterlings de l’ancien haut responsable de l’ambassade d’Israël à Londres Gideon Meir. Cinq hommes d’affaires sionistes y ont contribué: Michel Levy, Emmanuel Kay Sir, Sir Triphor Shane, Maurice Hater, et Goldman David.