Les opposants syriens armés résident dans un camp protégé par des soldats turcs
D’après le New York times, le gouvernement turc accorde sa protection à des dissidents syriens de l’armée lesquels se présentent sous l’appellation « l’armée syrienne libre ».
La Turquie « accueille sur son territoire une opposition armée qui mène insurrection contre le régime de Bachar ElAssad et donne refuge au commandant du groupe de l’armée syrienne libre et a des dizaines de ses membres, et leur permet de coordonner leurs attaques via la frontières à partir d’un camp surveillé par l’armée turque », écrit le journal américain.
Le journal rappelle que c’est ce groupe qui a revendiqué l’attaque perpétrée mercredi dernier et qui a couté la vie à 9 soldats syriens.
De plus, ajoute-t-il, il leur permet d’effectuer des opérations militaires via ses frontières.
Interrogés, les dirigeants turcs insistent pour qualifier leurs relations avec les quelques 60 à 70 éléments et leur commandant dissident Riadh AlAsaad de « purement humanitaire ».
Le responsable a dit que son pays se préoccupe de la sécurité physique de ces dissidents. A la question de savoir pourquoi les autorités turcs leur permet de réaliser des opérations militaires, il a répondu : « l’intérêt humanitaire de la Turquie ne peut les empêcher d’exprimer leur opinion » ( !)
Le journal américain a signalé que le dissident AlAsaad était escorté de dix soldats turcs, lorsqu’il s’est rendu au ministère des affaires étrangères turques pour un entretien.
Les responsables turcs disent qu’ils n’ont jamais fourni d'armements à ces opposants et que ces derniers ne leur ont pas demandé de le faire.
S’adressant à la communauté internationale, AlAsaad lui a demandé de fournir des armes à l’armée syrienne libre.
Prétendant détenir seuls les armements qu’ils avaient sur eux lorsqu’ils ont fait défection, ou ceux qu’ils ont confisqués des soldats syriens qu’ils ont tués, AlAsaad dit que le nombre de sa force s’élève à 10 mille hommes.
Le journal américain signale qu’il n’est pas parvenu à confirmer cette information à partir d’une source indépendante.