30-04-2025 02:53 PM Jerusalem Timing

Nouvelle agression contre les croyances de l’Islam

Nouvelle agression contre les croyances de l’Islam

Le siège de Charlie Hebdo détruit par un incendie.

L’affaire des caricatures du Prophète Mohamed au Danemark et le tollé qu’elles avaient soulevé à travers le monde islamique, n’a pas empêché Charlie Hebdo, l’hebdomadaire satirique français, de récidiver en heurtant, une nouvelle fois, les croyances et les côtés sacrés de l’Islam.

En effet, Charlie Hebdo joue la carte de la provocation pour «fêter la victoire du parti islamique Ennahdha en Tunisie».

En Une, un dessin injurieux représente le prophète de l'Islam (S), en train de dire: "100 coups de fouet, si vous n'êtes pas morts de rire!". Le journal, rebaptisé pour l'occasion "Charia Hebdo", avait décidé de faire du prophète Mohammad (S) le "rédacteur en chef" de son numéro de mercredi.

Or, la rédaction du journal a été détruite dans la nuit de mardi à mercredi à Paris par un incendie, a-t-on appris mercredi de source policière, évoquant un jet de cocktail molotov.


L'incendie, qui s'est déclenché "aux alentours de 01H00 du matin", est "maîtrisé et n'a fait aucun blessé", a-t-on indiqué de source policière.

Selon le médecin urgentiste et chroniqueur Patrick Pelloux, joint sur place par l'AFP, le cocktail molotov aurait été lancé "sur la devanture et aurait mis le feu au système informatique".


"Tout est détruit", a témoigné Pelloux. "Le poste de maquette a brûlé et il y a de la suie partout, le système électrique a fondu", a précisé le directeur de la publication, le dessinateur Charb, également joint sur place par l'AFP.

Pour lui, l'incendie est directement "lié" à la publication de ce mercredi du journal rebaptisé "Charia Hebdo".


"Sur Twitter, sur Facebook, on a reçu pas mal de lettres de protestation, de menaces, d'insultes", que la direction du journal s'apprêtait à transmettre à la police, a-t-il rapporté. La police judiciaire de Paris a été saisie de l'enquête.

En réaction, le Premier ministre français François Fillon a fait part de son "indignation" et demandé que "toute la lumière soit faite"
après l'incendie du siège du journal.

Notons que Charlie Hebdo avait comparu devant la justice pour répondre à la publication des caricatures injurieuses portant atteinte aux croyances de l’Islam publiées en février 2006. Le journal avait été relaxé.