Selon Foreign Policy, le roi du Bahreïn fait partie des pires dirigeants soutenus par les USA afin de servir leurs intérêts . En tête de la liste : le roi saoudien!

Selon le quotidien égyptien  Rose Al-Youssef, le roi du Bahrein cheikh Hamad Ben Issa Al-Khalifa  a rendu visite au président égyptien déchu  Hosni Moubarak détenu dans une prison temporaire .

 C'est la première fois qu’un dirigeant arabe ou étranger visite Moubarak depuis sa destitution du pouvoir, et on s'attend à des visites répétées de la part d’un certain nombre de princes du Golfe, encouragées sans doute par l’initiative du monarque bahreïni

 Selon des proches de la famille Moubarak, cette visite semble motivée par l’inquiétude du roi du Bahreïn sur la santé de Moubarak qui s’est détériorée récemment.

 Après cette entrevue d'une demi heure, au cours de laquelle il était en tête à tête avec Moubarak, cheikh Hamad Ben Issa Al-Khalifa  lui a demandé un examen médical spécial, .

 Le roi du Bahreïn a offert de nombreuses contributions financières à l'ex-rais égyptien, y compris les frais de son traitement médical, tout comme il a exigé la présence de son médecin allemand à ses propres frais.

 Dans  le même contexte une  délégation internationale de l'Organisation des Droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies compte visiter   Moubarak la semaine prochaine pour inspecter son état de santé et l’écouter en tant que prisonnier mis en examen et non en tant que président de la république !

Par ailleurs, la revue politique américaine Foreign Policy,  a estimé que le roi du Bahreïn fait partie de la liste des despotes dans le monde qui jouissent du soutien américain afin de servir leurs intérêts vitaux.

 Mais encore..

 Au premier rang de cette liste figure le roi  saoudien Abdallah bin Abdelaziz Al Saoud suivi du le président  guinéen Theodore Obiang , du président de l’Ouzbékistan Islam Karimov et  du président du Vietnam Truong Tan Sang.

 Le magazine souligne que le régime monarchique bahreïni  a lancé une répression massive contre les citoyens réclamaient des réformes politiques, soulignant qu'il a été assisté par les  forces militaires venus des Emirats arabes unis, et de  l'Arabie saoudite ,  tuant 30 personnes .

 Elle a noté que des groupes de défense des droits de l’homme ont souligné que malgré la levée de l'état d'urgence par le roi Hamad au mois de Juin, des centaines de détenus sont encore dans les prisons du régime : nombre d'entre eux ont été jugés par des tribunaux militaires.

 Le magazine a déclaré que « les intérêts américains dans leur soutien au roi de Bahreïn résident dans la présence de la cinquième flotte américaine sur  le  territoire du Royaume, de plus la monarchie bahreïnie, est soutenue par l’AS :un allié fidèle des Etats-Unis »

 Et de conclure que  « Barack Obama a été doux dans son discours adressé au régime bahreïni,  appelant à l'application des réformes sans même évoquer les violences perpétrées par les autorités  du régime bahreïni,  comme il l’a fait pour les manifestants  en Libye et au  Yémen ».