28-11-2024 10:02 PM Jerusalem Timing

Joumblatt: si Netanyahu frappe l’Iran, le Hezbollah ripostera contre Israël

Joumblatt: si Netanyahu frappe l’Iran, le Hezbollah ripostera contre Israël

Pour ce qui est des armes du Hezbollah, Joumblatt a affirmé qu’il soutient " les armes de la résistance utilisées pour la défense du Liban (..)".

Le chef du Front de lutte nationale, le député Walid Joumblatt a déclaré que si Israël exécute ses menaces d'attaque contre l'Iran alors le Hezbollah ripostera.
 
"Pas de craintes pour le Hezbollah sauf des folles aventures de M. Netanyahu, car s’il attaque l’Iran, le Hezbollah risque de riposter contre  Israël, et Israël frappera  le Liban et l'Iran ensemble a-t-il déclaré dans une  interview sur la chaîne satéllitaire saoudienne al-Arabya."

Pour ce qui est des armes du Hezbollah, Joumblatt a affirmé qu’il soutient " les armes de la résistance utilisées pour la défense du Liban (..)".

Par ailleurs, Joumblatt a réitéré la nécessité de « ne pas accepter que le Liban soit utilisé contre la Syrie » mais aussi la nécessité que « la souveraineté et la sécurité du Liban soient respectées par la Syrie ».


M. Joumblatt a déclaré qu’« une solution à la crise en Syrie ne peut être trouvée que sur base du plan de la Ligue arabe ». Il a appelé dans ce cadre le président Bachar el-Assad à « ne pas rater cette chance de mettre fin au conflit ».

Il s’est déclaré opposé à une intervention étrangère en Syrie, espérant que le régime baassiste adoptera les réformes promises et mettra fin à la violence.

Il a souligné que l’armée libanaise « n’a pas le droit de se rendre à Damas sans en informer préalablement le gouvernement libanais, même si c’est pour acheter des équipements ». Des camions appartenant à l’armée libanaise se sont rendus en Syrie pour acheter du matériel le mois dernier, note-t-on sur ce plan.

D'autre part, Joumblatt a révélé qu’il existait "un blâme de la part de l’Arabie saoudite envers lui, retransmis via son ministre Ghazi Aridi".

Et de poursuivre : "J'ai le droit de me défendre devant le roi Abdullah Bin Abdul Aziz, le blâme saoudien revient sans doute au fait que je n’ai pas désigné Saad Hariri lors des consultations parlementaires. Or, j’ai informé Hariri que je ne pouvais pas voter pour lui, par respect aux alliances partisanes" !


Enfin, il a réaffirmé son appui au financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), soulignant qu’un boycott du TSL aurait des conséquences néfastes sur le pays. « Un vote en Conseil des ministres contre le financement du TSL serait une erreur », a-t-il déclaré, en conseillant au Hezbollah d’accepter le financement du tribunal.