Wifaq a condamné l’agression, assurant que les actes de répression barbares auxquels ont recours les autorités « s’opposent aux moindres bases des droits de l’homme".
Le chef religieux bahreïni Issa Qassem a critiqué vendredi la Ligue arabe qui voit « la répression dans un pays et ne la voit pas dans un autre ». Au cours de la prêche du vendredi, cheikh Qassem a indiqué qu’une nation qui retourne à son passé pour vivre ne peut mourir et ne peut reculer. C’est le retour au commandement de l’Islam. Nos peuples sont les plus attachés à l’islam ».
"La Ligue arabe est un demi-borgne. Elle voit d’un œil et ne voit pas dans l’autre. Ils ont refusé de rencontrer la délégation de l’opposition bahreïnie pour ne pas entendre ses revendications. La position de cette ligue est immorale », a-t-il dit.
De son côté, le parti Wifaq a rapporté que les forces de sécurité bahreïnies ont pris d’assaut la maison du cheikh Ali Salmane à l’aide de balles caoutchoutées et des gaz lacrymogènes. « Les balles ont atteint les vitres de voitures alors que toute la maison du cheikh a été visée par les bombes à gaz toxique et lacrymogène »
Wifaq a condamné l’agression, assurant que les actes de répression barbares auxquels ont recours les autorités « s’opposent aux moindres bases des droits de l’homme et dévoile l’ampleur de la crise politique par lequel passent ces autorités ».
Par ailleurs, et toujours selon le parti d’opposition Wifaq, les forces sécuritaires ont de nouveau détenu la fille Ashwaq Mohammad Hassan Moqabi, après l’avoir enlevée de l’hôpital où elle subit un long traitement. Le parti de l’opposition a imputé au gouvernement bahreïni la responsabilité entière de la vie de la fille Ashwaq, dont l’état physique nécessite un soin intensif.