Quelque 130 spécialistes et hauts responsables des trois principaux hôpitaux gouvernementaux ont présenté mardi leurs démissions.
Un conflit prolongé entre un millier de médecins internes des hôpitaux publics et le gouvernement menaçait mercredi de
paralyser durablement la santé publique dans l’entité sionsite.
Quelque 130 spécialistes et hauts responsables des trois principaux hôpitaux gouvernementaux ont présenté mardi leurs démissions par solidarité avec un mouvement de grève lancé par près de 300 médecins internes de ces établissements, provoquant de graves perturbations dans leur fonctionnement.
Les comités d'entreprise représentant l'ensemble du personnel des hôpitaux Rambam (Haïfa), Ichilov et Sheba (« Tel-Aviv ») ont en outre menacé de se joindre à la grève.
"Lorsque des opérations chirurgicales sont reportées, faute de personnel, cela comporte des dangers", a averti mercredi matin à la radio publique le vice-ministre de la Santé Yaacov Litzman.
Son collègue des Finances, Youval Steinitz, a accusé les protestataires de "mettre des vies humaines en danger".
Les démissions des 130 médecins spécialistes prendront effet d'ici un mois et risquent de faire tache d'huile, si entre-temps une solution n'est pas trouvée au conflit qui oppose depuis plus de trois mois le gouvernement et près d'un millier d'internes des hôpitaux publics.
Des centaines de ces médecins internes ont présenté leurs démissions. Ils s'estiment lésés par une convention collective signée en août avec le syndicat des médecins et la centrale syndicale Histadrout, et réclament des augmentations salariales ainsi qu'une réduction du nombre de leurs permanences.
A la suite d'une injonction des Prud'hommmes bloquant leurs démissions, les médecins internes ont saisi la Cour suprême d' « Israël » et celle-ci doit se prononcer jeudi matin à ce sujet.