N’oublions jamais que ce sont les Nations Unies qui ont confisqué la Palestine aux Palestiniens et l’ont donnée aux sionistes.
Il existe certes un lien bien malheureux entre l’ONU et la Palestine. Car contrairement à ce qui est courant, l’usurpation de la Palestine ne s’est pas faite lorsque les juifs sionistes se sont emparés de cette terre, mais lorsque les Nations Unies ont estimé qu’il est de leur droit de décider du sort de la Palestine et la leur ont donnée. Bien entendu, au mépris des autochtones palestiniens.
Deux années après la naissance de l’instance internationale, fut votée la « 181 », laquelle prévoit le partage de la Palestine en un état juif et un autre arabe. Entre les deux dates, les britanniques avaient cédé à l’Onu le mandat de la Palestine.
Jamais, depuis, l'on ne s’est posé la question de savoir sur quel principe du droit international s’est basée l’organisation onusienne pour s’ériger ce droit ?
N’étant écrit nulle part dans les textes onusiens, mais appliqué souvent, arbitrairement, au bon vouloir des superpuissances occidentales et d’Israël, il sous-entend que les prérogatives des membres-états de l’ONU, sur les différents pays du monde, sont supérieures à celles de leurs populations. Une réalité dont les exemples se multiplient ces temps-ci.
Ainsi, le 29 novembre 1947, il revint aux 46 états qui formaient en tout et pour tout l’Assemblée générale ces temps-ci de décider du sort de la Palestine, de celui des palestiniens. 33 ont accordé leur oui à « Israël ». Non point par conviction. Non point, en application des principes du droit humain. Pots de vin et chantage étaient au menu.
L’historien israélien sioniste, Benny Morris révèle dans son livre intitulé : « 1948 : l’histoire de la première guerre arabo-israélienne » : « les considérations financières ont joué un rôle considérable sur les représentants de pays d’Amérique du sud, dont l’un d’entre eux perçut la somme de 70 mille dollars en contre partie de son vote en faveur de la partition ».
Il évoque le cas du Costa-Rica, lequel a touché le montant de 45 milles dollars, celui du Guatemala dont le représentant faisait part d’un zèle quelque peu exagéré selon lui pour le sionisme et qui, « d’après les documents des archives britanniques percevait des sommes de la part de mouvements sionistes américains et était en relation avec une juive». Il est question d’un budget d’un million de dollars assigné pour «des opérations spéciales » de ce genre !
Et lorsque certains pays refusaient d’être corrompus, c’est le chantage qui était exercé contre eux. Morris évoque le cas du Libéria qui s’est vu menacé de ne plus pouvoir vendre son caoutchouc.
Hélas, ces informations avilissantes pour l’instance onusienne, confirmées par deux autres historiens israéliens, Michaël Cohen et Tom Seguev, n’ont jamais fait l’objet d’une enquête.
Recueillies à partir des archives britanniques (comme le précise Morris) et israéliens récemment libérés, elles ont été divulguées en mai 2010. Le gouvernement israélien s’est empressé de les censurer et de refermer l’accès aux archives, au motif qu’elles pourraient compromettre Israël.
Il fallait coûte que coûte dissimuler que c’est en violant les lois qu’Israël a été créé !
Il ne faut donc pas s’étonner que cette entité ne cesse de les bafouer et compte le plus de résolutions méprisées : 95 sans veto, et 30 avortées par les vetos américains au Conseil de sécurité. En 60 années d’existence, Israël s’est permis toutes les offensives,agressions et transgressions, sans jamais être inquiété. La plus menaçante demeure sans aucun doute l'usurpation continue de la Palestine.
Certes, il fut un temps où l’organisation onusienne tentait d’être en harmonie à sa vocation déclarée, promulguant abondamment des résolutions ... Sans aucune portée hélas, sans jamais parvenir à les imposer aux Israéliens.
Depuis un certain temps, ces résolutions se font de plus en plus rares. La dernière date de janvier 2009, durant l’opération Plomb durci contre la bande de Gaza. Une « 1860 » s’est contentée d’exiger «l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza », de demander de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.
C’était vraiment minable face à l’ampleur de l’offensive israélienne qui avait fait côté palestinien plus de 300 tués: des civils dans la plupart. Lesquels continuent de mourir continuellement, sans que personne ne bronche !
Le plus effrontément du monde, l’Onu est régie par la pieuvre occidentalo-sioniste.
Dernièrement, elle a montré ses quatre vérités en refusant l’adhésion d’un état palestinien, dans les frontières qu’elle avait elle-même instaurées.
Aucun examen de conscience n’est pressenti à l’encontre du peuple palestinien, usurpé de sa géographie, de son histoire et de sa citoyenneté.
La même stratégie machiavélique qui avait permis la création d’Israël fut adoptée pour entraver l'adhésion de la Palestine. Mensonges des uns et faux engagements des autres, sans oublier les pressions exercées. Il faut aussi imaginer des pots de vins dépensés que l’avenir dévoilera certainement. Auxquels il faut ajouter la menace du veto américain!
Il en découle plus que jamais que les raisons qui empêchent le siège palestinien dans la tribune internationale sont plus stucturelles que conjoncturelles!
Comme jamais toute chose ne peut être chaude et froide en même temps, comme jamais pluie et beau temps ne se trouvent dans un même ciel, jamais « Israël » et Palestine ne se côtoieront ni sous la coupole onusienne! Ni ailleurs!
L'état palestinien nécessiterait-il une nouvelle société des nations, donc un nouveau système mondial!