Biden a déclaré , au cours de sa visite surprise en Irak que les troupes USA quitteront l’Irak, mais que "notre partenariat stratégique rapproché continuera si Dieu le veut" .
Le mouvement de Moqtada Sadr a organisé mercredi matin deux manifestations pour protester contre la visite de M. Biden à Najaf (150 km au sud de Bagdad) et à Bassora (450 km au sud de Bagdad), selon les correspondants de l'AFP.
A Najaf, des centaines de partisans de Moqtada Sadr se sont rassemblés dans le centre-ville en agitant des drapeaux irakiens et en criant « Dehors l'occupant ou Nous mourons mais nous ne serons pas humiliés ».
A Bassora, ils étaient environ 500 réunis dans le nord de la ville. Parmi eux figuraient des députés irakiens de la mouvance sadriste.
De son côté, le vice-président américain Joe Biden a salué la nouvelle phase s'ouvrant dans les relations entre Bagdad et Washington, alors que les dernières troupes américaines stationnées en Irak auront achevé leur retrait avant la fin de l'année.
« Comme le président (Barack) Obama et le Premier ministre (Nouri) al-Maliki sont convenus lorqu'ils se sont parlé en octobre, le retrait de nos forces n'est pas seulement dans l'intérêt de l'Irak, c'est aussi dans celui des Etats-Unis d'Amérique et dans l'intérêt de la relation bilatérale », a-t-il souligné.
« Dans un mois, nos troupes auront quitté l'Irak, mais notre partenariat stratégique rapproché (...) continuera si Dieu le veut », a-t-il poursuivi.
Biden était arrivé mardi soir pour une visite surprise en Irak, la huitième dans ses actuelles fonctions.