Salehi s’est interrogé sur la raison à vouloir presser la Syrie et sur l’intérêt que portent les médias sur ce qui se passe en Syrie, alors que la région est secouée par des perturbations.
L'Organisation de coopération islamique (OCI) est opposée à toute ingérence extérieure dans les affaires de la Syrie, qui traverse depuis le mois de mars une crise politique sans précédent, a annoncé mercredi à Jeddah (Arabie saoudite) le secrétaire général de l'organisation, Ekmeleddin Ihsanoglu.
"L'OCI rejette toute ingérence dans les affaires de la Syrie", a-t-il déclaré lors d'une réunion extraordinaire consacrée à la situation dans ce pays proche-oriental.
"L'Organisation exhorte toutefois les autorités syriennes à satisfaire la décision de la Ligue arabe", a-t-il poursuivi.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a déclaré aux journalistes, que la réunion de Jeddah n'est pas la dernière chance à la Syrie.
Salehi s'est interrogé sur la raison à vouloir presser la Syrie et sur l'intérêt que portent les médias sur ce qui se passe en Syrie, alors que la région est secouée par des perturbations. Salehi a appelé à accorder à Damas du temps pour mettre en œuvre ses réformes, rappelant que Damas a annoncé la tenue d’élections en Février et la formation d'un comité de révision de la Constitution.
M. Salehi a déclaré que Téhéran a demandé à Damas d’accélérer les réformes, soulignant que les Syriens insistent à sortir de cette crise.
A Téhéran, le président de la Shoura islamique Ali Larijani, a vilipendé certains pays qui mènent une campagne contre Damas, alors que chez eux la démocratie n’existe même pas !
M. Larijani a déclaré que les réformes dans les pays aux régimes monarchiques est une étape positive, appelant les pays musulmans à ne pas prendre position contre la Syrie.
M. Larijani a déclaré que les pays de la région ne peuvent pas faire des changements rapidement, décrivant les réformes en Syrie d’ étape positive.
M. Larijani a déclaré que le trafic d'armes des pays de la région à la Syrie nuira à ces pays, critiquant la politique double standard des pays occidentaux envers Damas.
Cette rencontre au niveau des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'OCI a débouché sur l'adoption d'un document appelant Damas à signer le protocole prévoyant le déploiement dans le pays de 500 observateurs arabes.