ce sont des Africains dans leur écrasante majorité.
Plus de 2.600 immigrants illégaux venus d'Afrique à travers la péninsule égyptienne du Sinaï sont arrivés en Israël en novembre, un record mensuel, selon des statistiques officielles publiées jeudi.
Un total de 2.676 clandestins a franchi la frontière israélo-égyptienne, portant à 13.581 le nombre d'immigrants arrivés illégalement depuis le début de l'année, selon l'institut de démographie israélien.
Ces Africains arrivent par des filières de passeurs au péril de leur vie, plusieurs étant victimes chaque année des tirs des gardes-frontières égyptiens.
Face à cette vague croissante de clandestins, originaires principalement du Soudan et d'Erythrée, Israël a multiplié les mesures pour les dissuader de venir ou les pousser à repartir.
Ainsi en janvier une centaine de Soudanais entrés illégalement en Israël pour y travailler ont été reconduits à bord d'un charter vers leur pays. Un premier charter s'était envolé en décembre dernier avec à son bord 150 passagers.
En janvier, le ministère de l'Intérieur chiffrait à 35.000 le nombre d'illégaux infiltrés par la frontière égyptienne depuis les quatre dernières années.
Israël a érigé un grand centre de rétention dans le désert du Néguev (sud d'Israël) pour accueillir des milliers de migrants clandestins.
Par ailleurs, Israël construit une "barrière de sécurité" le long des 250 kilomètres de la frontière avec l'Egypte afin de tenter de bloquer les principales voies d'entrée des clandestins.
Le gouvernement israélien considère que ces derniers ne sont pas des réfugiés ayant fui des persécutions, mais qu'ils sont venus pour des raisons économiques, et estime que s'ils se voient interdire de travailler, ils ne viendront plus en Israël.