"L’explosion en novembre d’un site de développement de missiles balistiques près de Téhéran n’a eu aucun effet sur la capacité de l’Iran dans ce domaine" selon le général Fayrouzabadi..
Le Commandement en chef des forces armées iraniennes, le général Hassan Fayrouzabadi a assuré que les forces armées iraniennes, l’armement iranien et les missiles balistiques de la Garde révolutionnaire iranienne, sont plus que jamais prêts à affronter les ennemis.
Le général Fayrouzabadi a souligné que sur la façon de suivre l'évolution des armes iraniennes suite à la mort d'un certain nombre de spécialistes militaires restera inchangée, « la voie du martyre sera toujours, c’est une ligne rouge, par conséquent, les moudjahidines, qui sont morts lors des expérimentations, sont des martyres ».
Et de poursuivre : « certes, l'accident qui s'est produit, est douloureux et très triste, mais cela n'affectera nullement le jihad pour l’autosuffisance des Gardiens de la Révolution et pour l’accroissement des capacités personnelles de la République islamique d'Iran ».
Quand à l’exploitation médiatique et politique des États-Unis et de l'entité israélienne d’un tel incident, le général a répondu : « les circonstances n’ont pas changé, nous voulons affronter les États-Unis et l'entité israélienne par nos équipements militaires et nos programmes, et à l'heure actuelle, l'Iran est prêt à affronter ses ennemis ».
L'explosion, officiellement présentée comme celle d'un "dépôt de munitions", a tué au moins 36 personnes dont le responsable du programme d'armement des Gardiens de la révolution et fondateur du programme missilier de l'Iran, le général Hassan Moghaddam.
Le général Firouzabadi avait indiqué que la base où a eu lieu l'accident servait au développement d'un "produit expérimental" susceptible d'être utilisé contre les Etats-Unis ou Israël, tandis que le frère du général Moghaddam, lui-même commandant des Gardiens de la révolution, a évoqué un "projet high-tech et secret lié à des missiles balistiques intercontinentaux".