27-11-2024 07:05 PM Jerusalem Timing

Un activiste libyen craint l’utilisation d’armes chimiques contre la révolution

Un activiste libyen craint l’utilisation d’armes chimiques contre la révolution

Le recours de Kazhafi aux armes chimiques pour réprimer la révolte du peuple libyen, est une réelle menace à la lumière des déclarations du vice-ministre des AE libyen.


Faisant allusion au discours menaçant de mardi soir du dictateur de la Libye, un activiste politique libyen a affirmé qu’il n’excluait pas la possibilité que le régime dictatorial de Mouammar Kadhafi utilise des armes chimiques et microbiologiques, contre les protestataires, à Benghazi.

"Les propos de Kadhafi étaient une menace évidente, dans ce sens qu’il pourrait commettre, sous couvert de la lutte contre Al-Qaïda et les Islamistes, des massacres encore plus abominables que ce qui se fait, actuellement, contre les révolutionnaires", a affirmé l’activiste politique libyen, Achraf Al-Qarra Bouli, dans une interview avec la chaîne Al-Alam.


Or, justement le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm, a affirmé mercredi qu'Al-Qaïda avait établi un émirat islamique à Derna (est), dirigé par un ancien détenu de Guantanamo, au cours d'une réunion avec les ambassadeurs des pays de l'Union européenne.
 
 
 "Al-Qaïda a établi un émirat à Derna, dirigé par Abdelkarim Al-Hasadi, un ancien détenu de Guantanamo", a déclaré M. Kaïm, affirmant qu'Al-Qaïda envisageait un scénario "à la taliban" en Libye.
  

Il a précisé qu'Abdelkarim Al-Hasadi avait un "adjoint" établi à Al-Baïda, "membre aussi d'Al-Qaïda et s'appelle Kheirallah Barâassi".

  

Des habitants de Derna ont déclaré à des journalistes sur place que ces propos sur l'instauration d'un émirat dans la ville étaient faux, même s'il y avait une présence islamiste.


Dans son discours, le Colonel Kadhafi a, tenté de faire peur aux Occidentaux, en brandissant la menace qu’un gouvernement islamique pourrait arriver au pouvoir, en Libye, et cela, afin d'avoir les mains libres pour réprimer les protestataires, a argué l’activiste libyen, Achraf Al-Qarra Bouli, dans son interview avec Al-Alam.