Il semble avoir été installé depuis 2006, par les Israéliens eux-mêmes, selon les faits suivants.
Le 3-12-11, la résistance islamique a découvert un dispositif d’espionnage installé au sud Liban, destiné à espionner le réseau de télécommunication du Hezbollah. Aussitôt, l’entité sioniste l’a fait bombarder. Le quotidien libanais arabophone a recueilli les informations suivantes sur ce dispositif, d’une source informée dont il n’a précisé ni la nature, ni l’identité.
Le dispositif d’espionnage israélien découvert par la résistance islamique au sud-Liban la semaine dernière, servant à espionner le réseau de télécommunication a été planté près la guerre de juillet 2006. Sachant que la région où il se trouvait, en l’occurrence entre Srifa et Deir Keyfa dans le caza de Tyr avait été occupée par les soldats israéliens durant un certain temps.
Le dispositif est de grande taille et comprend trois parties. : Un appareil d’écoute et de diffusion, de grandes batteries, un appareil de retransmission qui capte les informations émises par le premier. Son implantation nécessite une vingtaine de personnes au moins et plusieurs jours de travail, ce qui n’est pas faisable de nos jours car cette région est sous haute surveillance de la part de la Finul, de l’armée libanaise et de la résistance.
Le dispositif a été retrouvé dans une oliveraie. Sur le flan d’un mur, a été installé le premier appareil, dans un trou de deux mètres, puis branché au fil du réseau de télécommunication de la résistance. A 3 mètres de ce dernier a été plantée la batterie, à une profondeur de 60cm. Elle permet de charger les autres appareils pour une durée d’une quinzaine d’années. Alors que l’appareil de retransmission fut aménagé sur la colline d’en face et semblait être dirigé vers la montagne de Cheikh, dans le Golan syrien occupé, ou se situe l’un des plus important centres d’écoute et d’espionnage dans la région.
Quoique la région est souvent fréquentée par ses habitants qui y possèdent des vignobles et des oliveraies, ce n’est que lorsqu’un groupe de résistants qui exploraient l’endroit pour examiner le réseau ont découvert le dispositif que les drones israéliens l’ont fait exploser. Ils ont attendu qu’il s’éloigne pour le faire.
Ce qui distingue ce dispositif par rapport à ceux découverts l’an dernier dans la montagne du Barouk, et de Sannine est qu’il a la capacité d’autodestruction qui s’active une fois ayant reçu l’ordre télécommandé par les drones d’espionnage. Sachant que l’appareil de retransmission était facilement discernable sur la colline, surtout que celle-ci a été victime d’un incendie l’été dernier.
Il semble que de nombreux dispositifs similaires sont implantés au sud Liban et que la résistance est en train de rechercher. deux autres dispositifs avaient été dévoilés en octobre 2009 et décembre 2010 dans le village de Wadi al-Qaysiyya, et près de la région de Marjeyion.