Des dirigeants du Hezbollah se sont prononcés sur les dernières positions régionales et locales.
Plusieurs responsables du Hezbollah se sont prononcés sur les dernières positions régionales et locales.
Le Président du Conseil exécutif du Hezbollah Sayyed Hashem Safieddine s’est interrogé : "Que faisait la Ligue arabe , où était sa force et ses menaces, comment se fait-il que les Arabes se souviennent maintenant qu'il y a une Ligue arabe?", indiquant que les Arabes ne se sont réveillés que pour porter atteinte directement à ceux qui résistent et affrontent l'ennemi israélien et les Etats-Unis.
De con côté, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah Mohammad Raad, a déclaré dans la ville de Deir al-Zahrani à Nabatiyeh que les ennemis "ont essayé de harceler l'Iran et de faire pressions sur lui via les menaces israéliennes, notamment en voulant frapper les installations nucléaires, or les Iraniens ont répondu rapidement et les Israéliens ont très vite compris que l’avenir d'Israël sera terminé , à la première agression contre les installations iraniennes ».
Pour sa part, le ministre de l'administration et du développement, egalement dirigeants du Hezbollah, Mohammad Fneich a affirmé depuis Nabatiyeh, située au Liban-sud, que le Liban a refusé de se placer du côté du projet américano-israélien. "Or peu importent les voix et les cris qui contestent, l'intérêt du Liban n’est que de soutenir la Syrie, son rôle et son peuple", a-t-il souligné.
Par ailleurs, le député Nawaf Moussaoui , a indiqué que la découverte d'un dispositif d'espionnage sur le réseau de communications de la résistance, et son démantèlement par le Hezbollah, est une victoire du cerveau de la résistance et de ses capacités sécuritaires et techniques, s’étonnant du silence surprenant du bloc du 14 Mars chaque fois qu'il s'agit de l'agression israélienne contre le Liban .
Quant au député Ali Fayyad, il s’est interrogé sur «le silence suspect du courant du Futur envers ceux qui lancent des attaques quotidiennes confessionnelles, soupçonnant qu'il parie sur la sédition et le confessionnalisme
Enfin, le vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a vilipendé le porte-parole officiel du "conseil d'Istanbul", en allusion au président du conseil national syrien (CNS) Bourhane Ghalioune, pour avoir declaré qu'il n'est pas disposé à lutter pour le Golan, ni auprès de la résistance au Liban et en Palestine. "Ces propos nous ont épargné de gros efforts pour dévoiler la vérité sur le projet qui vise la Syrie», a-t-il souligné.