26-11-2024 12:48 PM Jerusalem Timing

L’Islande, premier pays européen à reconnaître l’État de Palestine

L’Islande, premier pays européen à reconnaître l’&Eacutetat de Palestine

Islande a annoncé reconnaître officiellement l’Etat de Palestine, une première en Europe.

Après les avancées diplomatiques entreprises par les pays d’Amérique du Sud sur la question de la Palestine, le parlement islandais a annoncé avoir récemment voté une résolution reconnaissant la Palestine « en tant qu’Etat indépendant et souverain » sur la base des frontières d’avant la guerre de 1967.

L’Islande est donc le premier pays de l’Europe de l’Ouest à officiellement reconnaître la Palestine en tant qu’État et son ministre des affaires étrangère Ossur Skarphedinsson s’en réjouit. Une position qui trouve peu à peu sa voie en Europe mais qui reste encore minoritaire. Certes un grand nombre de pays européens avaient voté pour l’adhésion de la Palestine à l’Unesco, la France en fait d’ailleurs parti mais prendre position sur l’adhésion à l’Unesco est moins risqué sur le plan diplomatique que de reconnaître officiellement l’État de Palestine à minima sur la base des frontières d’avant la guerre de 1967.

L’initiative palestinienne à l’ONU au point mort

Il y a quelques semaines, le chef de l’autorité Palestinienne Mahmoud ‘Abbas tentait le tout pour le tout en remettant une lettre au secrétaire des Nations Unis Ban Ki-Moon dans laquelle il réclamait l’adhésion de son pays comme membre à part entière des Nations unies. Aussitôt, Israël a annoncé l’accélération des colonisations tandis que les États-Unis qui il y a quelques mois s’affichaient grand négociateurs pour la paix ont annoncé qu’ils poseraient leur Veto à la requête palestinienne.

Mahmoud ‘Abbas a récemment réaffirmé sa position tout en engageant une série de contacts et de consultations au sein des pays arabes et à l’international afin d’évaluer et de mobiliser davantage de voix en faveur de l’adhésion de l’État de Palestine à l’ONU. Néanmoins, il est possible que les dirigeants palestiniens fassent marche arrière s’ils n’ont pas l’assurance d’obtenir les 9 voix sur 15 nécessaires à leur candidature. De leur côté, les États-Unis et autre alliés d’Israël continuent de décourager l’autorité Palestinienne dans sa démarche.

Source : Ajib.Fr