L’attaque n’a pas été revendiquée.
Cinq Casques bleus français et un passant libanais ont été blessés vendredi dans une attaque qui visait la patrouille de la Finul à Tyr, dans le sud du Liban, a indiqué un responsable des forces de sécurité.
Il a précisé, sous couvert de l'anonymat, qu'une bombe dissimulée sur le bas-côté de la route, sous de la terre, avait été déclenchée au passage de la Jeep des soldats de l'ONU, à une intersection dans l'est de cette ville côtière.
La puissante explosion a creusé un cratère profond d'un mètre, et les forces de sécurité établissaient un périmètre de sécurité alors que des centaines de badauds s'attroupaient.
Le 26 juillet, six Casques bleus français avaient déjà été blessés par une explosion d'origine indéterminée, jamais revendiquée, qui avait touché un convoi de la Finul près de Saïda (sud).
Cela avait poussé le président français Nicolas Sarkozy à écrire le 3 août au Premier ministre libanais Najib Mikati pour lui dire que la France pourrait remettre en question sa présence au sein de la Finul si un attentat semblable se reproduisait.
Or ce vendredi, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a affirmé que la France, est "déterminée à poursuivre son engagement au sein de la Finul", et "ne se laissera pas intimider par des actes aussi ignobles".