Ils travaillaient pour le compte des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et de l’entité sioniste.
Quinze personnes accusées d'espionnage au profit des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et d'Israël vont être jugées, a déclaré mardi le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, cité par l'agence Fars.
"Un acte d'accusation a été émis par le parquet contre ces quinze personnes, qui espionnaient pour les Etats-Unis, la Grande Bretagne et Israël", a déclaré M. Jafari Dolatabi.
Le procureur n'a donné aucune précision sur l'identité de ces personnes, ni sur les circonstances de leur arrestation ou les charges retenues contre elles, ni sur la date du procès.
Le ministère iranien du Renseignement avait annoncé le 21 mai le démantèlement d'un réseau "d'espionnage et de sabotage" ainsi que l'arrestation de "30 espions" accusés de travailler pour les Etats-Unis, sans donner d'indications sur leurs identités ou les circonstances de leur arrestation.
Selon le ministère, ce réseau "tentait de piéger les citoyens iraniens en offrant des visas, la promesse de permis de résidence (aux Etats-Unis, ndlr), du travail et des visas d'études".
Il "utilisait les ambassades et consulats américains dans plusieurs pays, en particulier les Emirats arabes unis, la Malaisie et la Turquie, pour réunir des informations sur les centres scientifiques et universitaires" iraniens, avait affirmé le ministère.
Ce réseau, selon la même source, cherchait notamment à réunir des informations sur les activités "nucléaires, aéronautiques, de défense et de bio-technologie", ainsi que sur "les oléoducs, les gazoducs, les réseaux électriques et de télécommunications, ainsi que sur les aéroports, les transports et les banques iraniennes".
Le procureur iranien a promis de nouvelles informations sur ce réseau dans le proche avenir.