Pour Seif Al-Islam, les médias seraient invités à vérifier sur place qu’il n’y avait pas eu de raids aériens sur des manifestants.
Seif Al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, a indiqué que son pays était désormais accessible aux journalistes "du monde entier", dans une déclaration à sa chaîne de télévision Al-Libiya, a rapporté l'agence libyenne Jana.
Selon lui, les journalistes vont venir "par centaines", ajoutant que les journalistes et diplomates étaient invités à vérifier sur place qu'il n'y avait pas eu de raids aériens sur des manifestants.
Lundi soir, le fils de Kadhafi avait déjà précisé que les forces armées libyennes avaient bombardé des dépôts d'armes situés loin des zones urbaines et avait démenti "des informations selon lesquelles les forces armées ont bombardé les villes de Tripoli et Benghazi".
La chaîne de télévision Al-Jazira et plusieurs témoins libyens avait notamment fait état de bombardements aériens à Tripoli.
Il est à noter que le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm, avait déclaré mercredi que Tripoli avait permis à trois équipes de CNN, d'Al-Arabiya et de BBC Arabic d'entrer en Libye.
Il avait ajouté toutefois que les journalistes entrés illégalement en Libye étaient considérés "comme s'ils collaboraient avec Al-Qaïda" et "comme des
hors-la-loi".