"Les Américains et l’Europe ont peur de la phase de l’après Bachar al-Assad, c’est pourquoi ils comprennent notre initiative", a-t-il ajouté.
L'Irak enverra prochainement une délégation à Damas pour tenter d'initier un dialogue entre les autorités et l'opposition syrienne afin de mettre un terme à neuf mois de violences, a affirmé jeudi dans un entretien exclusif à l'AFP le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
"Quand j'arriverai à Bagdad, j'organiserai immédiatement une réunion pour préparer l'envoi d'une délégation à Damas afin de mettre en application l'initiative irakienne", a-t-il dit dans l'avion qui le ramenait de Washington à Bagdad.
Selon lui, cette initiative consiste à ouvrir un dialogue entre les autorités syriennes et l'opposition pour aboutir à des résultats satisfaisants pour les deux parties. Jusqu'à présent, l'opposition syrienne a refusé tout dialogue avec le régime de Bachar al-Assad dont elle demande le départ.
"Les Américains et l'Europe ont peur de la phase de l'après Bachar al-Assad, c'est pourquoi ils comprennent notre initiative", a-t-il ajouté.