Jamais les pays du Golfe n’avait pensé à une union contre l’entité sioniste, mais contre un autre pays arabe ou contre un pays musulman oui l’union s’impose d’elle-même!!!
A l’ouverture du sommet du conseil de coopération des pays du Golfe (CCG) , organisé à Riad, le roi Abdullah bin Abdul Aziz de l’Arabie saoudite, a déclaré que "nous nous réunissons dans des circonstances difficiles, nécessitant de notre part l'unité voire l’union".
Et d’ajouter : "Nous sommes pris pour cible dans notre sécurité et notre stabilité", et donc "nous avons le devoir et la responsabilité d’aider nos frères arabes."
Une allusion sans doute à la Syrie, un appel aux membres du CCG de venir en aide aux "frères arabes pour que le sang cesse de couler et pour les prémunir contre les risques d'interventions étrangères" commente l’AFP.
"Je demande aujourd'hui qu'on passe de la phase de coopération à une phase d'union au sein d'une seule entité", a renchérit le souverain saoudien en s'adressant à ses pairs du CCG, qui comprend outre l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, Oman, Qatar et le Koweït.
Mais le souverain saoudien n'a pas précisé la forme de cette union ni les moyens et les étapes nécessaires à son instauration.
Selon les observateurs, les membres du CCG souhaitent se présenter comme les nouveaux leaders de la démocratie, sachant que le Qatar et l'Arabie saoudite ont subi un revers dur avec l’initiative irakienne qui, selon des sources irakiennes citées par le quotidien libanais asSafir, aurait reçu le feu vert américain pour non seulement régler la question syrienne mais tout autant la question iranienne !
Le sommet, qui s'achève mardi, doit être dominé par les bouleversements dans les pays arabes et les craintes d'un renforcement de l'influence iranienne dans la région à la faveur du retrait américain d'Irak.
Plusieurs dossiers concernant l'intégration des économies du CCG, fortement dépendantes du pétrole, sont également au menu de la réunion.