Pillay a dit que « les autorités bahreïnies ont besoin de prendre des mesures urgentes pour rétablir la confiance".
La responsable des droits de l’homme à l’ONU, Navi Pillay, a réclamé des autorités bahreïnies la libération de tous les détenus politiques dans le pays afin de contourner « la prudence croissante » entre le gouvernement et la société civile.
Pillay a dit que « les autorités bahreïnies ont besoin de prendre des mesures urgentes pour rétablir la confiance », réclamant surtout la libération inconditionnée de tous ceux qui ont été condamnés par les tribunaux militaires pour avoir exercé leurs droits fondamentaux à la liberté de l’expression et au rassemblement.
« Nous recevons toujours des rapports sur la répression de petites manifestations malgré l’arrestation de certains membres sécuritaires. Nous nous attendons à ce que les forces de sécurité soient poursuivies en justice pour le meurtre de civils », a-t-elle ajouté.
Une commission du haut commissariat avait visité le pays entre 13 et 17 décembre pour déterminer les moyens nécessaires à l’instauration d’une société ouverte et démocratique.
De son côté, le directeur du département des missions spéciales au haut commissariat des Nations Unies a indiqué aux journalistes de retour du Bahreïn qu’il y a « un fossé entre la volonté royale et les mesures pratiques qui ont été prises », réclamant une justice « plus indépendante et plus neutre qui abandonne la politique des tortures ».