Joumblatt s’est interrogé sur le timing de ces attentats: la coïncidence entre les attentats à la voiture piégée et l’arrivée de la commission des observateurs arabes..

Le chef du "Front de la lutte nationale", le député Walid Joumblatt, a condamné , les deux attentats terroristes perpétrés à Damas.

Joumblatt s'est interrogé sur le timing de ces attentats, affirmant   dans l'hebdomadaire Al-Anba que " la coïncidence entre les attentats à la voiture piégée et précisément dans la zone qui renferme les postes des services militaires, et l'arrivée de la commission des observateurs arabes, suscite plusieurs interrogations, toutefois  le Parti Socialiste Progressiste  condamne fermement ces deux attentats" a-t-il dit.

"Nous rappelons que nous étions à la tête des forces politiques qui avaient dénoncé l'usage de la force en face des manifestations pacifiques, réclamant des droits politiques et humains légitimes, car la violence engendre la violence et ce cercle vicieux ne peut être cassé que par le retour à la résolution politique de la crise" a-t-il ajouté.

Et de poursuivre: "Avec l'insistance sur l'approche sécuritaire au dépend des solutions politiques , seules habilitées à résoudre la  crise en Syrie, nous affirmons que tous ces événements ne devraient pas présenter un prétexte pour ne pas permettre aux observateurs arabes de visiter toutes les régions syriennes sans exception (...)".

Le député Joumblatt a  critiqué les déclarations des responsables libanais sur la présence de membres de l'organisation Al-Qaeda au Liban.

"De telles questions ne doivent pas  être traitées par les déclarations politiques et médiatiques, mais plutôt par la coordination étroite entre les services de sécurité libanaise, notamment entre le service de renseignement de l'armée et le service de renseignement des FSI, comme cela a été le cas lors du démantèlement des réseaux d'espionnage israéliens et du dossier de Fateh-el-Islam" a précisé M. Joumblatt.

"La dispersion des services de sécurité n'est point utile, notamment à l'ombre de la situation délicate en la région, d'où la nécessité pour le Liban d'adopter une nouvelle approche concernant l'activité des services de sécurité, de manière à garantir la stabilité et la paix civile au Liban et de prévenir que le pays glisse dans des labyrinthes sécuritaires, à l'instar des labyrinthes politiques en Conseil des ministres, où un vote politique a eu lieu sur un dossier d'ordre social, ce qui a consacré la logique de la surenchère et des victoires illusoires, au dépend de la logique rationnelle et du traitement des problèmes des gens. L'attitude vindicative n'est jamais un passage à la résolution des problèmes des gens, mais plutôt les positions équilibrées qui s'harmonisent avec la réalité et les données prévalent au pays" a-t-il conclu.