La visite du sénateur américain Joseph Lieberman en Tunisie, a suscité des réactions vives de la part du peuple tunisien qui voit d’un mauvais oeil cette visite..
L' initiative des jeunes tunisiens de demander à leurs responsables politiques d'incriminer toute forme de normalisation avec Israël, mèritent une pause!
Car, ces jeunes de la Révolution du Printemps arabe n'ont pas oublié la Palestine malgré la période de transition difficile qu'ils traversent!
Mettant de côté leurs préoccupations sociales et économiques, les Tunisiens se sont rassemblés devant l'Assemblée constituante avec pour slogans: "la criminalisation à la normalisation est la responsabilité de chacun."
Une revendication qu'ils ont exprimé avant l'élaboration de la nouvelle Constitution, pour qu'elle soit inclut dans le texte constitutionnel comme une clause criminalisant la normalisation avec l'entité sioniste...
Cet éveil tunisien pour la cause palestinienne a sans dout poussé le sénateur américain Joseph Lieberman de se rendre en Tunisie, dans une tentative put-êter de voler la révolution tunisienne et l'empêcher de prendre une voie contraire aux interets des Etats-Unis et de son protégé Israël!
La visite du sénateur américain Joseph Lieberman en Tunisie, a suscité des réactions vives et inquiètantes de la part du peuple tunisien qui voit d'un mauvais oeil cette visite, surtout que Liebermann est réputé pour ses sentiments racistes à l'égard des Arabes et des musulmans!
Le sénateur américain a déclaré être venu pour exprimer l'appui des États- Unis d'Amérique aux liens d'amitié et de coopération avec la Tunisie et l'attachement à renforcer le partenariat bilatéral.
Le sénateur Lieberman avait déjà effectué une première visite officielle , en février 2011 , en compagnie du sénateur McCain après la chute du régime de Ben Ali.
M. Lieberman a rencontré le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem. Au terme de cet entretien, il a indiqué que "le processus de transition démocratique en Tunisie ouvrira la voie à de nouvelles perspectives de coopération politique et économique entre la Tunisie et les États-Unis et à une nouvelle ère de relations bilatérales".
Le sénateur américain a promis de mettre plus de pression sur l’administration américaine pour soutenir la Tunisie et la défendre comme environnement favorable à l’investissement (main d’œuvre qualifiée et condition de la femme), à son retour aux États-Unis.
"L'assistance américaine touchera plusieurs secteurs y compris le domaine sécuritaire en vue d'aider la Tunisie à maintenir sa sécurité", a-t-il précisé.
Joseph Lieberman, l'homme fort au sein de l'AIPAC [American Israel Public Affairs committee, principal lobby pro-israélien américain], appartient à l'aile centriste du parti démocrate. Il est l’initiateur de plusieurs visites de solidarités à Israël.
Monsieur Lieberman respecte le droit légitime aux constructions juives en Judée Samarie. Il a organisé l’an dernier un colloque au Sénat, appelant l'administration du président Obama à mettre un terme à cette «querelle de famille» avec Israël et à se concentrer davantage sur la menace iranienne.
Il fut l’un des grands appuis démocrates à l’initiative courageuse du président George W. Bush ayant permit la libération de l’Irak.