Les jeunes qualifient de "farce" les accusations "ridicules" des autorités.
Les autorités saoudiennes recherchent activement 23 personnes accusées d’avoir incité aux manifestations qui secouent épisodiquement la région orientale du royaume.
Selon les prétentions du porte-parole du ministère de l'Intérieur, les autorités ont dressé cette liste après des mois "d'exactions contre les personnes et les propriétés privées, de provocations, d'obstruction à la
circulation et de recours aux armes à feu".
"Ces personnes agissent pour le compte de parties étrangères (…) et des trafiquants de drogue", a également ajouté ce porte-parole.
Le porte-parole n'a pas exclu un élargissement de cette liste, en indiquant que les enquêteurs tentaient d'identifier d'autres responsables incitant aux protestations.
Les jeunes qualifient de farce les accusations ridicules des autorités
En réaction, les jeunes révolutionnaires de la région orientale ont qualifié de « farce » le communiqué du ministère de l’intérieur.
Pour ces jeunes révolutionnaires, le régime se sent préoccupé après l’agrandissement du mouvement de la contestation populaire qui s’est étendue vers d’autres villes notamment à Riyad et à Djedda.
Les autorités tentent à travers ces accusations « ridicules » de détourner l’opinion publique du vrai problème qui secoue le régime et la famille royale.
La région orientale de l'Arabie saoudite, riche en pétrole, est secouée par des troubles épisodiques depuis le printemps dernier.
Quatre personnes ont été tuées depuis et des centaines ont été arrêtées, dont une soixantaine restent en détention, selon des militants de droits de l’Homme.