Selon bon nombres de sites d’informations, la chaîne d’al-Jazeera vient de perdre un de ses collaborateurs.

Selon bon nombres de site d’information,  la chaîne d’information continue al-Jazeera vient de perdre un de ses colaborateurs.

Il s’agit d’Iman Ayad, une véritable référence, devenue en 2006 la « meilleure journaliste-présentatrice arabe » lors du Festival des médias arabes.

Celle qui pilotait le magazine Harvest of the day (« Moisson du jour » ), et avait couvert nombre de dossiers belliqueux dénonce : « Al Jazeera prêche violence et meurtre dans le monde arabe », une allusion aux encouragements prodigués par la chaîne aux insurgés syriens .

Malgré un très gros salaire, cette journaliste de référence rejoint donc les rangs de ceux qui ont déjà claqué la porte de la chaîne qatari, comme Louna al-Chebli, Wadah Khanfar, Ghassan ben Jeddo.

A ce sujet, rapporté  de Info  Syrie, dans sa dernière livraison, l’hebdomadaire francais Valeurs Actuelles consacre justement plusieurs pages  au  Qatar, avec un encadré justement consacré à al-Jazeera. Or que lit-on dans ces pages assez « qatari-friendly » ? Que la chaîne a un « traitement militant et à deux vitesses des révoltes du monde arabe« .

Et le reporter de V.A. de citer cet aveu d’un journaliste d’al-Jazeera s’exprimant « sous couvert d’anonymat » : « C’est vrai qu’on n’a pas dit un mot sur la révolte à Bahrein et la situation en Arabie Saoudite. On informe sur le monde entier mais on observe un silence total sur ce qui se passe au Qatar. » Et le collaborateur honteux de la chaîne de préciser : « Il y a plus de liberté d’expression dans la presse écrite (qatarie) » On l’espère…

Quant à l’article d’ouverture de ce mini-dossier, il y est écrit noir sur blanc que l’émir al-Thani, souverain assez absolu du Qatar, qui se définit lui-même comme « salafiste modéré », a financé les révolutions arabes en Egypte et en Tunisie, la guerre en Libye, et qu’il « aide l’opposition » en Syrie et au Liban.