Le ministre des Affaires étrangères de la Turquie, Ahmet Davutoglu, a affirmé que la Turquie et l’Iran envisagent de rehausser les échanges bilatéraux à 30 milliards de dollars par an!
Le ministre des Affaires étrangères de la Turquie, Ahmet Davutoglu, a affirmé que la Turquie et l’Iran envisagent de rehausser les échanges bilatéraux à 30 milliards de dollars annuellement.
Selon l'agence d’information iranienne Mehrnews, Davutoglu a déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue iranien, Ali Akbar Salehi : « Nous avons discuté dans les réunions de la nuit dernière, des relations bilatérales, et nous avons décidé de relever le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, l'Iran et la Turquie de 15 milliards de dollars cette année, jusqu’à 30 milliards de dollars par an ».
Pour ce qui est des développements dans la région, Davutoglu a affirmé que « ces développements évoluent vite et nous les considérons comme étant un éveil régional : la Tunisie a été adoptée le chemin de la paix et a repris le pouvoir du gouvernement populaire, et ainsi en Egypte où quelque chose de semblable s'est passé, et les élections ont été tenues. En Libye les désaccords et les conflits internes ont cessé et le pays traverse une période de transition positif, et donc au nom de la Turquie nous annonçons notre soutien à l'éveil populaire dans la région ».
Concernant la situation en Syrie, Davutoglu a souligné que « la question syrienne continue de nous préoccuper, nous avons souhaité que les critiques populaires adressés au régime se fassent sans effusion de sang et loin de les affrontements internes. Nous pensons que l'Iran est capable de présenter de bons conseils au régime syrien ».
Quant à l'Irak, ministre turc des Affaires étrangères a déclaré: « Nous devons construire main dans la main l'avenir de l'Irak, et nous devons, à travers l’établissement de relations politiques, établir la paix, la sécurité et la stabilité dans ce pays, et donc la Turquie est prête à toute démarche constructive dans ce domaine »...
Enfin, le responsable turc a insisté « sur la nécessité à unir tous nos efforts pour soulever la pression qui sévit dans la région ».