Plusieurs centaines de Yéménites ont été tués par le régime de Saleh depuis le début des contestations populaires.
Le gouvernement yéménite d'entente nationale a proposé et approuvé dimanche un projet de loi d'amnistie pour le président sortant Ali Abdallah Saleh.
Un communiqué, diffusé par l'agence officielle de presse Saba, précise que le projet de loi accorderait l'immunité au président Saleh et à ceux qui ont travaillé sous ses ordres dans les organismes et les institutions civils, militaires et sécuritaires.
La proposition de cette loi s'inscrit dans le cadre d’un soutenus par les pays du Golfe.
Le président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, a signé à Riyad un accord de transition politique après plusieurs mois de contestations populaires. L'entente prévoit son départ du pouvoir au terme d'une élection présidentielle anticipée le 21 février.
En vertu de cet accord, Saleh a remis le pouvoir à son vice-président, Abd Rabbo Mansour Hadi, un homme de consensus, qui devra être le seul candidat au prochain scrutin pour un mandat présidentiel de deux ans.
Les jeunes de la révolution ont dénoncé cet accord et dénoncé l’ingérence américano-saoudienne dans leur pays.
Plusieurs centaines de Yéménites ont été tués par le régime de Saleh depuis le début de la crise, il y a environ un an.